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Le Premier ministre britannique Gordon Brown et le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi lancent, vendredi 12 février 2010, le groupe de travail de haut niveau sur les financements innovants, qu'ils co-présideront. Annoncé dans l'accord de Copenhague, ce groupe de travail doit permettre de dégager « de nouvelles sources de financement » afin d'abonder le fonds de 100 milliards de dollars prévu pour 2020. Ce fonds, à destination des pays en développement, doit permettre de lutter contre les conséquences du changement climatique. La Chine a annoncé qu'elle ne serait pas bénéficiaire de ce fonds.
« Nous, les Européens, avons projeté, comme évaluation du sommet de Copenhague, notre culture monastique et notariale, à savoir un contrat, des modalités et des pénalités en cas de non-respect. Il s'agit d'une folie culturelle absolue, qui est source d'incompréhension internationale. » C'est ce que déclare Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur la suite du sommet de Copenhague, mercredi 27 janvier 2010. Le ministre d'État était entendu par la commission des Affaires économiques, présidée par Patrick Ollier (UMP, Hauts-de-Seine) et la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire, présidée par Christian Jacob (UMP, Seine-et-Marne).
Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenaoui, porte-parole de l'Afrique au sommet de Copenhague, ont annoncé mardi 15 décembre 2009 à l'issue d'un déjeuner avoir adopté un texte commun appelant à un « accord ambitieux » qui « limite la hausse des température à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle » et « garantit que les pays vulnérables recevront les financements suffisants pour faire face à ce défi ». Ce texte prévoit plusieurs objectifs chiffrés : la réduction de 50 % des émissions globales de CO2 d'ici 2050 par rapport à 1990, l'adoption d'un fonds « fast start » doté de dix milliards de dollars par an de 2010 à 2013, dont 40 % dédié à l'Afrique et 20 % à la déforestation, et un « engagement sérieux sur l'aide publique de long terme en faveur des pays en développement » à partir de 2013 « fondé sur leurs besoins exprimés », soit 50 milliards d'euros par an d'ici 2015 et 100 milliards d'euros par an d'ici 2020.