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« La diminution de 3 à 4 000 emplois sur cinq ans n'est pas sortie d'un chapeau. Elle résulte d'une approche comparative qui nous permet de dire que pour réaliser un certain type d'activité à tel niveau de qualité et de qualité, il faut tant de personnes de telle qualification », a expliqué jeudi 11 février 2010 le directeur général de l'AP-HP en réponse à une question posée par la députée Jacqueline Fraysse (GDR, Hauts-de-Seine) lors d'une audition de la Mecss sur « le fonctionnement de l'hôpital ». Benoît Leclercq était invité, de même que Paul Castel, directeur général des HCL (AEF n°276733) et Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU de Poitiers, à présenter aux députés de la Mecss la situation de leurs établissements respectifs. Préparé depuis 2008, le prochain plan stratégique de l'AP-HP pour les années 2010-2014 ne devrait pas être validé avant mai ou juin 2010, a-t-il confirmé. Soit après l'installation effective de l'ARS dirigée par Claude Évin et après les élections régionales de mars.
En dehors de ses classiques missions d'inspection et de contrôle des établissements de santé diligentées par le ministère de la Santé en cas d'événements graves, l'Igas va être amenée très prochainement à revoir ses modes d'intervention pour se positionner en appui auprès des hôpitaux. C'est ce qu'a indiqué aux députés de la Mecss sur le fonctionnement de l'hôpital, Pierre Boissier, chef de l'inspection, jeudi 11 février 2010 à l'occasion de l'audition d'une délégation de l'Igas. « Du fait du rapprochement de l'Igas et des conseillers généraux des établissements de santé, nous pourrons intervenir en appui des établissements et être saisis en matière d'administration provisoire des établissements en difficulté, ce qui constitue pour nous une nouvelle palette d'intervention », explique Pierre Boissier. Ces nouveaux modes d'intervention, qui seront opérationnels « dans les trois prochains mois », sont liés à la réorganisation en cours de la Dhos, qui se positionnera désormais « en direction de pilotage » et changera de nom, et du rattachement des conseillers généraux des établissements de santé à l'Igas (AEF n°279618).
Paul Castel, directeur général du deuxième CHU de France devrait annoncer, lors du prochain conseil d'administration consacré aux questions budgétaires en mars, que les 17 établissements des HCL, regroupés en cinq groupes, ont réussi l'an dernier à trouver 25 millions d'euros d'économies permettant de limiter à 61,6 millions d'euros le déficit à la fin 2009. Un motif de satisfaction pour Paul Castel qui a pris les commandes du paquebot hospitalier de la capitale des Gaules à la mi-2007, après une vacance de quelques mois du poste de directeur général consécutive au non remplacement immédiat de Benoît Leclercq, nommé à la tête de l'AP-HP. Les HCL étaient alors en fâcheuse posture. Jean-Louis Bonnet, directeur de l'ARH Rhône-Alpes, avait aussitôt mis en garde Paul Castel. L'ex-directeur des HUS (Hôpitaux universitaires de Strasbourg) a donc fait procéder à trois audits financiers approfondis, qui ont fait apparaître un déficit « colossal », selon l'expression de Paul Castel, de 120 millions d'euros à la fin 2008 et un niveau d'endettement record d'1,2 milliard d'euros, soit la quasi totalité du budget des HCL, qui s'élève à 1,450 milliard d'euros. Retour avec Paul Castel sur une opération de sauvetage dont l'aboutissement est attendu en 2013.
Le protocole d'accord définitif prévoyant notamment l'intégration en catégorie A de la FPH des infirmiers et des professions paramédicales dont les diplômes sont reconnus par les universités au niveau « L » de la LMD a été transmis mardi 12 janvier 2010 à l'ensemble des huit syndicats de la FPH. Ceux-ci ont désormais une dizaine de jours pour faire savoir au cabinet de Roselyne Bachelot s'ils ont ou non l'intention de le signer. L'effort financier consenti pour la revalorisation des grilles salariales de la filière infirmière représentera 500 millions d'euros. Mais en contrepartie du reclassement en catégorie A, « catégorie sédentaire » qui part à la retraite à 60 ans, les infirmières en activité (actuellement en catégorie B dite « active ») devront renoncer au droit à partir à la retraite dès 55 ans et aux majorations de durée d'assurance (un an tous les dix ans de service) des avantages liés à la pénibilité du métier et cela, quelle que soit leur ancienneté en « catégorie active ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :