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« La structure intercommunale force les acteurs publics à se poser la question » de l'étalement urbain, selon Vincent Fouchier, directeur adjoint de l'IAU (Institut d'aménagement et d'urbanisme) d'Île-de-France. Pour lutter contre la consommation d'espace qu'il juge trop importante aujourd'hui, il préconise, dans un entretien à AEF Habitat et Urbanisme, d' « utiliser tous les gisements fonciers potentiels pour densifier ». Cela peut passer par un assouplissement des règles d'urbanisme mais aussi par une « densification de l'usage sans densifier le bâti », en s'adaptant à la demande de logements qui va fortement évoluer fortement pendant les vingt prochaines années et sera « beaucoup moins importante pour les espaces pavillonnaires ». S'agissant de l'agglomération parisienne, sur laquelle il travaille depuis de nombreuses années, il juge « insuffisant » le projet de loi sur le Grand Paris qui ne contient pas « d'objectifs chiffrés en termes de logements, de logements sociaux, ni de densité pour le foncier autour de ces gares ».
« Il faut réfléchir à tous les aspects simultanément quand on parle d'étalement urbain, en finir avec la sectorisation entre logement, transport, espaces verts et surfaces agricoles… Le Scot (Schéma de cohérence territoriale) me paraît être le lieu adéquat et le bon outil pour avoir cette concertation et ce dialogue », explique Bernard Poirier, premier vice-président délégué à la prospective et au développement durable de Rennes Métropole et maire de Mordelles. Il s'exprime lors de l'atelier « Ville compacte et étalement urbain » organisé, mardi 9 février 2010, à Paris, à l'initiative de l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France) et de la CDC (Caisse des dépôts et des consignations). L'élu de Rennes Métropole plaide pour que l'étalement urbain soit appréhendé « à l'échelle du territoire plus que de la ville en prenant en compte le bassin agricole, l'estuaire, la vallée. »
« Il faut rester modestes : malgré notre volonté de diversification de l'habitat, à l'issue du PNRU (programme national de rénovation urbaine), on n'aura pas inversé la politique de la ville. » C'est ce qu'indique Thierry Repentin, sénateur (PS, Savoie) et président de l'USH (Union sociale pour l'habitat) en conclusion de la rencontre nationale « Renouveler la ville » organisée à Paris par l'USH et la Caisse des dépôts mardi 26 janvier 2010. « Si nous avons remis les quartiers HLM en mouvement, nous n'en sommes qu'à la première étape », indique-t-il, appelant de ses voeux un PNRU 2. Par ailleurs, en tant que parlementaire amené à voter sur le Grand Paris, il se dit « 'scotché' de ne pas voir un mot sur la politique du logement et de l'habitat dans le texte. » Le sénateur préconise également d'être « plus attentif à la parole d'expert des habitants » et indique avoir « besoin d'une compétence professionnelle » en architecture et en urbanisme dans les organismes HLM.
« Si la métropolisation est un fait, nous avons la responsabilité collective que ces organisations territoriales ne deviennent pas des mondes invivables », souligne le manifeste pour une architecture responsable dans les métropoles et les territoires présenté, mardi 26 janvier 2010, par le CNOA (Conseil national de l'ordre des architectes) au Sénat. Dans ce document, les représentants de la profession affirment la nécessité de « penser globalement la métropole » en s'interrogeant « sur ses limites, son projet commun et ses compétences ». Pour Cloud de Grandpré, conseiller national du CNOA et président du comité de pilotage « l'architecture et les métropoles », il s'agit « d'éviter une urbanisation généralisée du territoire » au détriment des « terres agricoles, des espaces forestiers et de la biodiversité ».
La communauté urbaine de Lille entend « lutter contre l'éparpillement urbain » en menant une politique du transport et du logement volontariste. « Les collectivités locales sont en première ligne dans la bataille contre le changement climatique », affirme Martine Aubry (PS), présidente de LMCU (Lille métropole communauté urbaine), vendredi 27 novembre 2009, en marge d'une journée d'études consacrée au développement durable. La collectivité locale, qui rassemble 85 communes, doit adopter une délibération-cadre sur ce thème d'ici avril 2010. Elle entend rédiger un plan climat d'ici juin 2011, après avoir consulté les habitants. Elle travaille également sur un nouvel agenda 21, destiné à succéder à celui qu'elle a voté en 2006.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :