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Gofluent, société d'enseignement à distance de l'anglais, propose désormais une offre e-learning accessible sur une plate-forme web en plus de son offre traditionnelle de cours par téléphone, indique à l'AEF son directeur général Guillaume de Menthon. Ce nouveau positionnement sur le e-learning s'adresse principalement aux grands comptes. Le dispositif fonctionne sur le principe de l'identification par nom d'utilisateur et mot de passe, et fait la part belle aux contenus vidéo. Un partenariat avec l'AFP a en effet été conclu pour fournir chaque jour une vingtaine de dépêches et une vingtaine de vidéos d'actualité, sous-titrées et accompagnées de quizz pour être utilisées dans des séquences pédagogiques. Par ailleurs, le groupe japonais NTT Communications vient d'acquérir près de 30 % de participation au capital de Gofluent, en vue notamment d'initier des projets de formation en ligne au Japon.
« Quelles opportunités représentent les nouveaux espaces numériques et modes d'apprentissage pour la Foad ? À quelles conditions représentent-ils une vraie source d'innovation ? » : telles étaient les interrogations au coeur des 8e rencontres du FFFOD, qui se sont tenues du 13 au 15 janvier 2010 à Strasbourg (AEF n°277823). Les ateliers ont permis de présenter quelques « serious games » (banque, automobile, etc.) et abordé l'articulation nouvelle entre les apprentissages et les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, etc.). Comme le note Alain Cote, conseiller à l'innovation numérique auprès du président du conseil régional d'Alsace, « le monde de la Foad vit une période chaotique » : « il va se repositionner, mais selon un paradigme différent qu'on ne connaît pas encore ».
L'utilisation du numérique à des fins de formation professionnelle et de gestion des compétences correspond pour Schneider Electric à un engagement important dont les conséquences sur l'organisation du groupe revêtent une dimension stratégique et structurante. C'est ce qu'indique à l'AEF Jean-Pierre Loizeau, responsable « formation et développement » (senior VP learning & development) au département des ressources humaines de Schneider Electric. Dans un contexte de crise économique et financière, fait-il valoir, le e-learning permet en particulier de réduire les coûts de la formation pour des actions déployées auprès de plusieurs milliers de salariés répartis dans le monde. Le groupe a ainsi décidé de doubler en 2010 le budget jusqu'à présent consacré aux actions de e-learning. Le budget « formation » était, en 2008 au niveau mondial, de 31 millions d'euros, dont 5 % à 6 % pour des actions de e-learning.
« Après avoir connu une période faste entre 2005 et 2008, les organismes de formation professionnelle sont aujourd'hui rattrapés par la crise économique. Ils doivent non seulement affronter l'impact des difficultés de plusieurs secteurs clients, mais aussi s'adapter aux mutations qui guettent leur métier et leur environnement concurrentiel. Une phase de transition et de changements, synonyme de menaces mais aussi d'opportunités, s'annonce ainsi à l'horizon 2015. » C'est le constat dressé par le cabinet d'analyse Xerfi-Precepta, dans une étude consacrée aux « stratégies et mutations à l'horizon 2015 ». Dans un tel contexte, le développement du e-learning intervient comme un « facteur majeur de changement » qui devrait « continuer de modifier la chaîne de valeur des organismes de formation et rendre l'activité plus capitalistique ». Ainsi, le e-learning apparaît comme « une opportunité unique, pour les principaux organismes de formation, d'élever les barrières à l'entrée sur leur marché, et d'exclure des concurrents faiblement capitalisés ».
Les demandes de DIF (droit individuel de formation) arrivent en masse dans les grandes entreprises depuis quelques mois seulement, constate auprès de l'AEF Pascal El Grably, directeur associé de CrossKnowledge, éditeur français de contenus e-learning. "Le groupe Casino fait face à des milliers de demandes de DIF alors qu'il n'en avait que quelques centaines l'année dernière. Une solution évidente pour déstocker ces demandes est le e-learning. Nous sommes en cours de signature avec une dizaine de clients du CAC 40 pour répondre à ces demandes." Pascal El Grably expose les développements de son entreprise et la façon dont il envisage l'avenir, notamment avec l'intégration dans son activité du concept de web 2.0.