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Alain Lecanu n'est plus secrétaire national de la CFE-CGC ; tel est le résultat du vote des congressistes de la CFE-CGC pour élire les secrétaires nationaux de la confédération, jeudi 18 février 2010 à Reims (Marne) (AEF n°275316). Secrétaire national en charge de l'emploi et de la formation professionnelle depuis 2004, Alain Lecanu a mené toutes les négociations nationales interprofessionnelles afférentes à ces deux thèmes. Pour l'heure, la décision pour le remplacer à ce poste clé de la confédération n'a pas été prise. La répartition des dossiers entre secrétaires nationaux doit se faire lundi 22 février. Selon toute vraisemblance, Marie-Françoise Leflon, qui, en tant qu'ancienne déléguée nationale à l'emploi et à la formation professionnelle, a déjà accompagné Alain Lecanu lors de négociations, devrait lui succéder à ce poste.
Le trio de la direction confédérale de la CFE-CGC, seule équipe candidate en lice, est élu par 282 voix sur 359 votants, jeudi 18 février 2010, deuxième jour du 34e congrès de l'organisation à Reims (Marne). Ainsi, Bernard van Craeynest, Carole Couvert et Jean-Frédéric Dreyfus sont respectivement élus pour un mandat de trois ans, aux postes de président, de secrétaire générale et de trésorier de la CFE-CGC, avec plus de 78 % des suffrages exprimés. « C'est un résultat encourageant, souvenons-nous qu'il y a un an, on était bloc contre bloc », résume Bernard van Craeynest, rappelant les débats internes houleux qui ont traversé l'organisation sur l'opportunité de rester un syndicat catégoriel ou de devenir un syndicat généraliste. « On nous annonçait deux listes de candidats opposées, or il n'en est rien », ajoute Carole Couvert. « Toutes les querelles se sont apaisées et notre score est révélateur du fait que notre organisation est prête pour un nouvel élan ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.