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Trente écoles d'ingénieurs souhaitent ouvrir une ou des formations par apprentissage, dont seize écoles qui ne comptent pour l'instant aucune formation de ce type, selon une enquête de la CTI à laquelle ont répondu 82 écoles. Ces projets sont motivés en priorité par la demande des entreprises mais aussi par la volonté d'ouverture sociale - deuxième raison invoquée. Yves Bréval (représentant de l'UNICI CFE-CGC à la CTI), qui a présenté les résultats de cette enquête, le 9 février 2010 au colloque de la CTI à Poitiers (AEF n°275749), reste prudent : « il faudrait aussi interroger les entreprises et je ne suis pas sûr qu'elles mettent en avant l'ouverture sociale dans leurs motivations à recruter des apprentis », dit-il à AEF.
L'apprentissage peut-il contribuer à l'ouverture sociale ? Les directeurs d'écoles d'ingénieurs sont plutôt enclins à le croire puisque cette raison vient en deuxième position, après la demande des entreprises, pour justifier leur motivation à ouvrir une formation par apprentissage. C'est ce qui ressort d'une enquête de la CTI sur l'apprentissage, à laquelle ont répondu 82 écoles (dont 48 comptent déjà des apprentis). « C'est une bonne voie pour pousser à l'ouverture mais ce n'est pas la panacée. On ne va pas faire une révolution sociale avec ça », tempère Yves Bréval (représentant de l'UNICI CFE-CGC à la CTI), qui a présenté les résultats de cette enquête, le 9 février 2010 au colloque de la CTI à Poitiers (AEF n°275749). Maurice Pinkus, vice-président (représentant du Medef) de la CTI met également en garde : à trop associer cette voie d'accès avec publics défavorisés, les écoles prennent le risque d'une contre-publicité.
Les écoles d'ingénieurs sont aujourd'hui confrontées à « trois enjeux » : la diversité sociale, le développement des mêmes compétences par des voies multiples et leur place dans de grandes structures, déclare Bernard Remaud, président de la CTI à l'occasion du colloque annuel de la commission, le 9 février 2010 à Poitiers. Ce colloque a été l'occasion de lancer officiellement la campagne périodique d'habilitation pour les écoles du Sud-Ouest de septembre 2010 à juillet 2011. « Dans une économie toujours plus globalisée, aux technologies en évolution constante, le métier des ingénieurs bouge beaucoup. Les écoles doivent évoluer et adapter leurs formations à ces changements », selon Bernard Remaud. Trois critères, notamment, sont jugés « essentiels » pour la CTI : la capacité des écoles à analyser leur environnement, leurs liens avec les entreprises, la capacité à faire évoluer leurs programmes. Voici des échos de cette journée.