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Accompagner la structuration des trois PRES parisiens, améliorer durablement le cadre de vie des étudiants parisiens, lancer immédiatement des opérations immobilières très attendues et mettre en place un dispositif d'accompagnement au service des établissements. Ce sont les quatre engagements pris par Valérie Pécresse à l'occasion de la publication des conclusions définitives du rapport de Bernard Larrouturou sur l'immobilier universitaire parisien, le 19 février 2010 (AEF n°275181 et n°275180 et (AEF n°275182). « Avec le rapport final de Bernard Larrouturou, l'État dispose désormais d'une vision globale pour l'avenir de l'enseignement supérieur parisien », commente la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle se félicite « de l'implication de la communauté universitaire sur tous les sujets du rapport, et du succès de la concertation menée ces derniers mois » et souhaite « que la Ville et la région s'engagent prochainement dans cette concertation sur la base des lignes directrices exposées aujourd'hui et que cette concertation débouche sur un engagement financier significatif des collectivités locales ».
« Le moment est venu pour ouvrir, avec les établissements et en lien avec la Ville de Paris, le travail de 'remise à plat' de l'utilisation du nom 'Sorbonne' par les établissements d'enseignement supérieur et de recherche parisiens », déclare Bernard Larrouturou dans son rapport final « Pour rénover l'enseignement supérieur parisien » rendu public vendredi 19 février 2010 (AEF n°275181) . Comme c'était le cas dans le rapport intermédiaire, Bernard Larrouturou consacre une annexe à cette question de la marque Sorbonne, titrée : « La Sorbonne, un atout ou un poids pour l'enseignement supérieur parisien ? ». « Le sujet de l'occupation du bâtiment Sorbonne est encore plus difficile », indique Bernard Larrouturou. Seules certitudes, selon lui : « la situation actuelle ne satisfait personne, et elle est particulièrement difficile pour les étudiants ». « Une majorité des acteurs continuent de se prononcer en faveur du statu quo, mais un nombre croissant d'interlocuteurs m'ont confié leur conviction qu'il faut ouvrir ce 'chantier' et bâtir une alternative », affirme encore Bernard Larrouturou. « Pour objectiver la réflexion, et à tout le moins prendre un peu de recul, il serait intéressant que l'État et la Ville de Paris demandent à un ou deux cabinets – étrangers bien sûr – d'expertiser la valeur de la marque Sorbonne et de donner des conseils sur son utilisation », suggère-t-il
« Hors opérations proposées dans le cadre des projets de PRES ou de campus, je considère que les opérations les plus urgentes sont les suivantes : les opérations liées à la vie étudiante, notamment la viabilisation des terrains de la CIUP et les opérations concernant la restauration et les installations sportives […], le projet de Maison d'hôtes sur le terrain de la CIUP, les travaux d'agrandissement du CTLES (Centre technique du livre de l'enseignement supérieur) et le lancement du plan de modernisation des bibliothèques, le projet Poliveau pour Paris-III et le Muséum ainsi que les décisions concernant les acquisitions – Lourcine, voire Saint Vincent de Paul – sur lesquelles reposent les 'plans de regroupement des implantations' ». C'est ce qu'écrit Bernard Larrouturou, dans son rapport définitif sur l'immobilier universitaire parisien, rendu public le 19 février 2010. Un des objectifs du plan de rénovation immobilière est de « mettre en oeuvre pour chaque établissement ou chaque PRES un 'plan de regroupement de ses implantations immobilières' en vue de redonner une cohérence à ses implantations en les regroupant sur un petit nombre de sites aussi rapprochés que possible », confirme Bernard Larrouturou. Ce rapport définitif suit le même plan que le rapport d'étape d'octobre 2009 et tire les conclusions d'une concertation menée depuis lors avec les acteurs concernés (AEF n°291028). Il préconise également que chaque PRES francilien rassemble des universités et des écoles (AEF n°275181) et propose la création d'un Épaurif par extension de l'EPCJ (AEF n°275180).
« Rien n'est confirmé » quant à l'adhésion de l'Ena au projet de PRES « Hesam », indique l'école à AEF mardi 9 février 2010, ajoutant que « tout est encore en négociation ». En effet, un document daté du 4 février 2010 qu'AEF s'est procuré présente les éléments clés du projet de PRES « Hesam » (nom « provisoire » pour « Hautes Études – Sorbonne – Arts et Métiers ») et ne mentionne plus l'Ena comme membre associé, contrairement à la version précédente datée du 27 janvier 2010 et révélée par AEF (AEF n°276331).
Neuf établissements parisiens devraient constituer le PRES « Hesam » (Hautes-Études - Sorbonne - Arts et Métiers), indique un document qui devrait figurer dans le futur rapport de Bernard Larrouturou et qu'AEF s'est procuré. Il s'agit des établissements suivants : le Cnam, l'Efeo (École française d'Extrême-Orient), l'EHESS, Arts et métiers ParisTech, l'EPHE, l'ESCP Europe et Paris-I Panthéon-Sorbonne. L'Ena et l'INHA seront membres associés. Selon des informations recueillies par AEF, ce document, daté du 27 janvier 2010, est le résultat des négociations des neuf établissements et a été finalisé lors d'une réunion avec Bernard Larrouturou.