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« Les engagements des entreprises européennes et nord-américaines en faveur de la prévention de la corruption demeurent limités en pertinence et en efficience, malgré une exposition à des sanctions qui s'intensifie du fait du renforcement global des législations. » Telle est la conclusion de l'étude sur la corruption réalisée par Vigeo, avec le soutien de Transparency international France, association de lutte contre la corruption. Intitulée « Que font les entreprises pour prévenir la corruption ? », cette étude a été publiée vendredi 19 février 2010. Il s'agit d'une « analyse comparée des stratégies de prévention de la corruption des entreprises cotées en Amérique du Nord et en Europe entre 2007 et 2009 ».
Vigeo et Transparence international France ont signé, fin janvier 2010, un accord de partenariat, avec un double objectif. Il s'agit d'une part de renforcer l'information sur la prévention des risques de corruption pour les entreprises et les marchés, et d'autre part de mettre en valeur les meilleures pratiques anti-corruption.
La Banque mondiale et Siemens déclarent mercredi 9 décembre 2009 que l'entreprise allemande distribuera des financements d'une valeur totale de 100 millions de dollars, dans les quinze prochaines années, « à des organismes à but non lucratif dans le monde entier, qui promeuvent l'intégrité des entreprises et la lutte contre la corruption ». Cette annonce intervient dans le cadre la « Siemens integrity initiative », qui fait partie de l'accord signé le 2 juillet 2009 entre la Banque mondiale et Siemens. Les deux entités ont signé cette convention, après que des manquements de l'entreprise ont été connus et qu'une enquête de la Banque mondiale a mis en évidence une affaire de corruption dans un projet de transport urbain en Russie, impliquant une filiale de Siemens.
L'ONG TI (Transparency international) et le Pacte mondial des Nations unies publient jeudi 10 décembre 2009 un guide destiné aux entreprises, pour les inciter à inclure dans leurs rapports de développement durable leurs actions sur le dixième principe du Pacte mondial, relatif à la lutte contre la corruption. À l'invitation du Pacte mondial, TI a présidé un groupe de travail composé d'entreprises (comme Accenture, BASF, Siemens, Total), d'ONG et d'experts anti-corruption pour élaborer les lignes directrices. La GRI (Global Reporting initiative) y a participé en tant qu'observateur.
« Comme en 2008, la France obtient un score de 6,9 sur dix et arrive au 24e rang du classement, un résultat qui indique que les institutions publiques françaises continuent de véhiculer une image relativement dégradée », explique l'ONG allemande TI (Transparency international), qui publie mardi 17 novembre 2009 son IPC 2009 (indice de perception de la corruption). L'IPC évalue la « perception, par les milieux d'affaires internationaux, du niveau de corruption affectant les administrations publiques et la classe politique de 180 pays ». À l'instar de certains de ses voisins européens comme la Belgique (21e rang), l'Espagne (32e) et l'Italie (63e rang), « pays secoués par des affaires de corruption ayant éclaboussé la sphère politique », l'actualité en France a été « émaillée » par plusieurs affaires, dont l'Angolagate, et Clearstream.
Le Greco (groupe d'États contre la corruption) a célébré ses dix ans lors de la conférence du lundi 5 octobre 2009 à Strasbourg, qui a rassemblé des représentants des États membres du Conseil de l'Europe (y compris plusieurs ministres de la Justice et secrétaires d'État) et des organisations internationales, afin d'examiner les enjeux et les réalisations dans le domaine de la lutte contre la corruption en Europe.
Vingt-quatre « directeurs généraux de certaines des plus importantes entreprises mondiales ont appelé les gouvernements à mettre en oeuvre de façon plus effective et convaincante la Convention des Nations unies contre la corruption », dans une lettre ouverte envoyée à Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, le 1er mai 2009. C'est ce qu'indique l'ICC (Chambre de commerce internationale) qui rend publique la lettre, mercredi 6 mai 2009. S'agissant des entreprises françaises, la lettre a été signée par Louis Gallois, PDG (président directeur général) d'EADS et Gérard Mestrallet, PDG de Gaz de France Suez. L'ICC, le réseau Transparency International, le Pacte mondial des Nations unies et l'Initiative de partenariat contre la corruption du Forum économique mondial sont à l'origine de la rédaction de ce document. La Convention des Nations unies contre la corruption a été adoptée en décembre 2003. Signée par 140 pays et ratifiée par 136, la Convention tiendra sa prochaine Conférence des parties à Doha (Qatar) en novembre 2009.