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La ville de Paris et la région Ile-de-France « déplorent l'absence de concertation préalable à l'élaboration des statuts [du PRES « Sorbonne Universités » ] qui prévoient une appropriation exclusive du nom Sorbonne », mercredi 24 février 2010. « Ces statuts étant inacceptables dans leur rédaction actuelle, la ville de Paris et la région Île-de-France voteront contre leur adoption lors des conseils d'administration ». L'intention du PRES, qui devrait prendre la forme d'une FCS (fondation de coopération scientifique) créée par les universités Paris-II Panthéon Assas, Paris-IV Sorbonne et Paris-VI (UPMC), de prendre le nom de « Sorbonne Universités » était annoncée dans le rapport Larrouturou, remis à Valérie Pécresse vendredi 19 février 2010 (AEF n°275183).
« Les trois universités Panthéon-Assas (Paris-II), Paris-Sorbonne (Paris-IV) et l'UPMC (Paris-VI), réunies dans le PRES Sorbonne Universités, expriment leur total désaccord avec les conclusions du rapport Larrouturou, rendues publiques le 19 février 2010 » (AEF n°275181), indiquent les trois présidents de ces universités dans un communiqué commun, lundi 22 février 2010. « Ce rapport nie le principe même d'autonomie des universités. Décalé et anachronique, il ne répond pas à leurs attentes et ne correspond pas à leurs besoins », ajoutent Jean-Charles Pomerol (UPMC), Georges Molinié (Paris-IV) et Louis Vogel (Paris-II).
« Le moment est venu pour ouvrir, avec les établissements et en lien avec la Ville de Paris, le travail de 'remise à plat' de l'utilisation du nom 'Sorbonne' par les établissements d'enseignement supérieur et de recherche parisiens », déclare Bernard Larrouturou dans son rapport final « Pour rénover l'enseignement supérieur parisien » rendu public vendredi 19 février 2010 (AEF n°275181) . Comme c'était le cas dans le rapport intermédiaire, Bernard Larrouturou consacre une annexe à cette question de la marque Sorbonne, titrée : « La Sorbonne, un atout ou un poids pour l'enseignement supérieur parisien ? ». « Le sujet de l'occupation du bâtiment Sorbonne est encore plus difficile », indique Bernard Larrouturou. Seules certitudes, selon lui : « la situation actuelle ne satisfait personne, et elle est particulièrement difficile pour les étudiants ». « Une majorité des acteurs continuent de se prononcer en faveur du statu quo, mais un nombre croissant d'interlocuteurs m'ont confié leur conviction qu'il faut ouvrir ce 'chantier' et bâtir une alternative », affirme encore Bernard Larrouturou. « Pour objectiver la réflexion, et à tout le moins prendre un peu de recul, il serait intéressant que l'État et la Ville de Paris demandent à un ou deux cabinets – étrangers bien sûr – d'expertiser la valeur de la marque Sorbonne et de donner des conseils sur son utilisation », suggère-t-il
Accompagner la structuration des trois PRES parisiens, améliorer durablement le cadre de vie des étudiants parisiens, lancer immédiatement des opérations immobilières très attendues et mettre en place un dispositif d'accompagnement au service des établissements. Ce sont les quatre engagements pris par Valérie Pécresse à l'occasion de la publication des conclusions définitives du rapport de Bernard Larrouturou sur l'immobilier universitaire parisien, le 19 février 2010 (AEF n°275181 et n°275180 et (AEF n°275182). « Avec le rapport final de Bernard Larrouturou, l'État dispose désormais d'une vision globale pour l'avenir de l'enseignement supérieur parisien », commente la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle se félicite « de l'implication de la communauté universitaire sur tous les sujets du rapport, et du succès de la concertation menée ces derniers mois » et souhaite « que la Ville et la région s'engagent prochainement dans cette concertation sur la base des lignes directrices exposées aujourd'hui et que cette concertation débouche sur un engagement financier significatif des collectivités locales ».
Le conseil d'administration de Paris-II Panthéon-Assas a adopté mercredi 7 octobre 2009 les statuts du PRES réunissant les universités Paris-IV Sorbonne, l'UPMC (Paris-VI) et Paris-II. Les deux autres universités avaient déjà adopté ces statuts en juin 2009 (AEF n°293875). En vertu du texte qu'AEF s'est procuré, il est créé entre les partenaires, une association loi 1901 dénommée « La Sorbonne » (AEF n°293875). Cette association a pour objet « la conduite d'actions communes sur un plan stratégique, général et identitaire mais aussi en matière de vie étudiante, de formation, de recherche, de mise en commun de services et de politique internationale ». Louis Vogel, président de Paris-II affirmait, le 6 octobre 2009 auprès d'AEF être « opposé à la constitution d'un EPCS » (AEF n°290422). De son côté, Valérie Pécresse a souligné, lors de la présentation du rapport Larrouturou, que la mise en place d'un EPCS était un préalable au versement de la dotation en capital prévue par l' « opération campus (AEF n°291028).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.