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Martine Aubry, première secrétaire du PS, dévoile 54 propositions de son parti pour « refaire de la France une grande nation industrielle », lundi 22 février 2010, à l'occasion d'un déplacement en Champagne-Ardenne. Parmi les principales mesures, le PS préconise de « recentrer le CIR (crédit impôt recherche) sur les filières et les entreprises qui en ont vraiment besoin ». Selon lui, un « ciblage stratégique du crédit impôt recherche » s'impose « pour plus d'efficacité et éviter son utilisation comme niche fiscale par les grands groupes (notamment les banques et les assurances) ». « Il devrait être davantage ciblé sur les PME », avec des « critères d'attribution repensés », indique le document, préparé sous la coordination de Guillaume Bachelay, secrétaire national à l'industrie, aux entreprises et aux nouvelles technologies. Le parti socialiste estime également qu' « une évaluation précise est nécessaire avant toute nouvelle extension du dispositif, ce que refuse le gouvernement ».
« Le crédit impôt recherche ne doit pas servir à payer les bonus des traders ! », déclare Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à la recherche et à l'enseignement supérieur, dans un communiqué diffusé mercredi 26 août 2009. Ayant « récemment découvert » que les banques perçoivent « une part importante » du crédit impôt recherche (AEF n°297238), le Parti socialiste « réclame une évaluation scientifique sérieuse de l'impact du CIR sur la recherche ».