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Une « étape positive » pour le PPE (Parti populaire européen), une décision qui « bafoue lamentablement la directive européenne de 2004 » pour les Verts européens. Ce sont deux des réactions de partis politiques européens et d'ONG qui font suite à la décision de la Commission européenne d'autoriser la culture de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, mardi 2 mars 2010 (L'AEF n°274516). C'est la première fois depuis 1998 que la Commission européenne autorise la culture et commercialisation d'un nouvel OGM.
« Les cultures d'OGM (organismes génétiquement modifiés) pourraient contribuer à accroître les émissions de gaz à effet de serre tout en échouant à nourrir le monde », car elles sont « responsables de l'explosion des volumes de pesticides utilisés aux États-Unis et en Amérique du Sud, et donc de la consommation de combustible fossile ». C'est ce qu'indiquent, mercredi 24 février 2010, Les Amis de la Terre, qui publient leur rapport intitulé « Qui bénéficie des cultures OGM ? ». Cette publication sort en même temps que le rapport annuel sur les cultures OGM de l'Isaaa (service international pour l'acquisition des applications d'agro-biotechnologie) (L'AEF n°274859), organisation considérée par les Amis de la Terre comme « un organisme de promotion des OGM comme pseudo solution à la pauvreté et la faim, sponsorisé par l'industrie ».
« En 2009, 14 millions d'agriculteurs ont planté 134 millions d'hectares de cultures biotechnologiques dans 25 pays, en hausse de 7 % par rapport à 2008 », indique l'ONG Isaaa (service international pour l'acquisition des applications d'agro-biotechnologie), qui vient de rendre son rapport annuel sur l'évolution des cultures OGM dans le monde. L'organisation précise qu'en 2009, 90 % des agriculteurs qui pratiquaient ce type de culture cultivaient des exploitations « petites et pauvres » dans des pays en développement.
Greenpeace France a créé une application utilisable à partir d'un téléphone multimédia ou d'un smartphone permettant d'avoir accès à un guide listant les produits avec ou sans OGM. Ce guide, édité depuis plusieurs années, était jusqu'ici uniquement disponible en version papier. « Les OGM se sont infiltrés partout et notamment dans les filières animales. L'alimentation des animaux d'élevage (maïs ou soja par exemple) est, en France, très fréquemment composé de produits OGM importés du continent américain et rien n'est indiqué sur les étiquettes du lait, des oeufs ou de la viande issus de ces animaux », assure l'ONG.