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« Notre but, pendant cette campagne régionale, c'est de faire tomber le rideau de fumée avec lequel les régions camouflent leur bilan. Or, ce bilan est consternant. Beaucoup d'élus socialistes ont oublié que l'emploi et la formation était leur principale compétence, pourtant, les régions y consacrent chaque année entre 20 et 30 % de leur budget », déclare Laurent Wauquiez (UMP), secrétaire d'État chargé de l'Emploi, lors d'une conférence de presse consacrée au bilan des régions « socialistes » en matière de formation en apprentissage. Lors de cette présentation, tenue en présence Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, et de Franck Riester, directeur national de la campagne des élections régionales, Laurent Wauquiez a notamment accusé les 20 régions présidées par le PS en métropole d'avoir « augmenté de plus de 50 % leurs dépenses de communication sur la période 2005-2008, alors que durant la même période, l'évolution du nombre d'entrées en apprentissage stagnait, voire même diminuait ». Contactée par AEF, l'ARF (Association des régions de France) indique qu'elle réagira après avoir pris connaissance des critiques de l'UMP.
« 6,5 milliards d'euros ont été consacrés au financement de l'apprentissage en 2007, contre six milliards d'euros en 2006 et 5,2 milliards d'euros en 2004. » C'est ce qu'indique un pré-rapport de la commission des comptes du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie) validé en séance plénière par le Conseil national, mercredi 17 février 2010. Intitulé « Le financement et les effectifs de l'apprentissage en 2007 », ce pré-rapport a été présenté par Gabriel Mignot, président de la commission des comptes. Il détaille notamment les données financières relatives aux ressources financières de l'apprentissage, leur origine et leur affectation au regard des effectifs de cette voie de formation en alternance. La version finale de ce document sera officiellement publiée dans sa version définitive en avril 2010.
« En matière d'apprentissage, la région Île-de-France peut faire mieux » déclare Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, lors de la clôture des quatrièmes assises de l'apprentissage organisées par la CCIP (Chambre de commerce et d'industrie de Paris), lundi 1er février 2010. « Cette région n'est pas au niveau au regard de son poids économique. En effet, en se basant sur ce critère, elle n'arrive qu'à la 16ème place au niveau du nombre de ses apprentis. » Il juge ainsi que l'Île-de-France n'a « pas été à la hauteur » car les objectifs fixés par l'Acom (Accord cadre d'objectif et de moyens) signé le lundi 12 décembre 2005, qui prévoyait d'atteindre les 100 000 apprentis d'ici 2010 (AEF n°402464), ne sont pas atteints. Dans une intervention précédente, Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France (PS), appelle de ses voeux l'expérimentation d'une gouvernance de l'alternance au niveau régional, conformément à une proposition du rapport « Proglio » (AEF n°279899).
L'Igas (Inspection générale des affaires sociales) recommande au gouvernement de « modifier la logique » des COM (contrats d'objectifs et de moyens) en faveur du développement de l'apprentissage. Elle suggère, dans un rapport de synthèse, de répartir les crédits de l'État entre un nombre limité d'objectifs nationaux, et de procéder à leur versement au profit des régions au regard des résultats d'appels à projet lancés sur chacun de ces objectifs. Le rapport, qui dresse le bilan du dispositif COM de contractualisation financière créé dans le cadre du plan de cohésion sociale, en 2005, vient d'être rendu public par la Documentation française (Direction de l'information légale et administrative). L'Igas fait état de quelques points positifs : renforcement du dialogue entre les acteurs régionaux, progression des effectifs d'apprentis… Mais l'inspection générale porte aussi « un regard critique sur la façon dont l'État, au niveau central et au niveau régional, a pu piloter l'emploi des crédits du FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage) » dont la deuxième section finance la mise en oeuvre des COM.
Le nombre de contrats d'apprentissage signés a augmenté de « 5 % » fin 2009 par rapport à fin 2008. C'est ce que déclare Laurent Wauquiez, lors de son discours d'ouverture de la journée de l'apprentissage, organisée par l'ACFCI (Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie) mardi 19 janvier 2010. Celle-ci avait pour thème : « Développer l'apprentissage - veut on s'en donner les moyens ? » Le secrétaire d'État chargé de l'Emploi fait part de sa satisfaction face à « la bonne tenue de l'apprentissage » malgré la crise, suite à la mise en place du plan d'urgence pour l'emploi des jeunes présenté en avril 2009 (AEF n°291949). Laurent Wauquiez préconise une transformation totale du système éducatif français, intégrant plus de formation pratique, et donnant la part belle à l'alternance.
Rationaliser la collecte des fonds de l'alternance (taxe d'apprentissage et contribution des entreprises au titre de la professionnalisation), intégrer l'alternance dans la cotation sociale des entreprises, mobiliser les DRH sur le recrutement de jeunes en alternance, favoriser la mobilité et l'autonomie des jeunes… : telles sont quelques unes des préconisations contenues dans le rapport sur la promotion et le développement des contrats d'apprentissage et de professionnalisation, remis par Henri Proglio, PDF d'EDF, au secrétaire d'État chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, jeudi 10 décembre 2009 (AEF n°279932). Trois « ateliers de l'alternance » ont été installés ce jeudi pour examiner les conditions de mise en oeuvre des propositions formulées par Henri Proglio. Voici une synthèse de ces recommandations :