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« Les déclarations de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi, et de Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, sur la formation professionnelle et l'apprentissage, témoignent de la fébrilité de la majorité à dix jours des élections régionales. La majorité fait le choix de multiplier les mensonges et les contrevérités dans une pathétique tentative de tromper une fois de plus les Français. » Dans un communiqué de presse daté du mercredi 3 mars 2010, le PS réagit aux critiques de l'UMP à l'encontre du bilan des régions « socialistes » en matière d'apprentissage (AEF n°274418). Le secrétaire d'État à l'emploi a notamment accusé les 20 régions présidées par le PS en métropole d'avoir « augmenté de plus de 50 % leurs dépenses de communication sur la période 2005-2008, alors que durant la même période, l'évolution du nombre d'entrées en apprentissage stagnait, voire même diminuait ». Or, selon le PS, « l'UMP panique et multiplie les mensonges ».
Porter à 2 000 euros la prime aux employeurs à la fin de chaque cycle de formation pour chaque apprentis engagé : c'est l'un des « leviers de développement de l'apprentissage » au programme des candidats de la majorité pour les prochaines élections régionales. Ceux-ci ont été exposés par Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, lors d'une conférence de presse consacrée au bilan des régions « socialistes » sur l'apprentissage, mercredi 3 mars 2010, en présence Franck Riester, directeur national de la campagne des élections régionales, et de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'emploi. « Dans cette campagne, notre objectif est clair : une entreprise, un apprenti », affirme Xavier Bertrand au sujet des élections régionales des 14 et 21 mars 2010.
« Notre but, pendant cette campagne régionale, c'est de faire tomber le rideau de fumée avec lequel les régions camouflent leur bilan. Or, ce bilan est consternant. Beaucoup d'élus socialistes ont oublié que l'emploi et la formation était leur principale compétence, pourtant, les régions y consacrent chaque année entre 20 et 30 % de leur budget », déclare Laurent Wauquiez (UMP), secrétaire d'État chargé de l'Emploi, lors d'une conférence de presse consacrée au bilan des régions « socialistes » en matière de formation en apprentissage. Lors de cette présentation, tenue en présence Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, et de Franck Riester, directeur national de la campagne des élections régionales, Laurent Wauquiez a notamment accusé les 20 régions présidées par le PS en métropole d'avoir « augmenté de plus de 50 % leurs dépenses de communication sur la période 2005-2008, alors que durant la même période, l'évolution du nombre d'entrées en apprentissage stagnait, voire même diminuait ». Contactée par AEF, l'ARF (Association des régions de France) indique qu'elle réagira après avoir pris connaissance des critiques de l'UMP.
« 6,5 milliards d'euros ont été consacrés au financement de l'apprentissage en 2007, contre six milliards d'euros en 2006 et 5,2 milliards d'euros en 2004. » C'est ce qu'indique un pré-rapport de la commission des comptes du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie) validé en séance plénière par le Conseil national, mercredi 17 février 2010. Intitulé « Le financement et les effectifs de l'apprentissage en 2007 », ce pré-rapport a été présenté par Gabriel Mignot, président de la commission des comptes. Il détaille notamment les données financières relatives aux ressources financières de l'apprentissage, leur origine et leur affectation au regard des effectifs de cette voie de formation en alternance. La version finale de ce document sera officiellement publiée dans sa version définitive en avril 2010.
« En matière d'apprentissage, la région Île-de-France peut faire mieux » déclare Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, lors de la clôture des quatrièmes assises de l'apprentissage organisées par la CCIP (Chambre de commerce et d'industrie de Paris), lundi 1er février 2010. « Cette région n'est pas au niveau au regard de son poids économique. En effet, en se basant sur ce critère, elle n'arrive qu'à la 16ème place au niveau du nombre de ses apprentis. » Il juge ainsi que l'Île-de-France n'a « pas été à la hauteur » car les objectifs fixés par l'Acom (Accord cadre d'objectif et de moyens) signé le lundi 12 décembre 2005, qui prévoyait d'atteindre les 100 000 apprentis d'ici 2010 (AEF n°402464), ne sont pas atteints. Dans une intervention précédente, Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France (PS), appelle de ses voeux l'expérimentation d'une gouvernance de l'alternance au niveau régional, conformément à une proposition du rapport « Proglio » (AEF n°279899).
L'Igas (Inspection générale des affaires sociales) recommande au gouvernement de « modifier la logique » des COM (contrats d'objectifs et de moyens) en faveur du développement de l'apprentissage. Elle suggère, dans un rapport de synthèse, de répartir les crédits de l'État entre un nombre limité d'objectifs nationaux, et de procéder à leur versement au profit des régions au regard des résultats d'appels à projet lancés sur chacun de ces objectifs. Le rapport, qui dresse le bilan du dispositif COM de contractualisation financière créé dans le cadre du plan de cohésion sociale, en 2005, vient d'être rendu public par la Documentation française (Direction de l'information légale et administrative). L'Igas fait état de quelques points positifs : renforcement du dialogue entre les acteurs régionaux, progression des effectifs d'apprentis… Mais l'inspection générale porte aussi « un regard critique sur la façon dont l'État, au niveau central et au niveau régional, a pu piloter l'emploi des crédits du FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage) » dont la deuxième section finance la mise en oeuvre des COM.
250 millions d'euros pour développer et améliorer l'appareil de formation en alternance et 250 millions d'euros pour développer l'offre de logement (+18 000 places) en faveur des jeunes inscrits dans ces voies de formation, principalement les apprentis : c'est ce que prévoit le premier PLFR (projet de loi de finances rectificative) pour 2010 présenté en Conseil des ministres, mercredi 20 janvier 2010 (AEF n°277539). Financée grâce au grand emprunt dont le PLFR détermine les modalités de dépenses, cette enveloppe de 500 millions d'euros sera gérée par la CDC (Caisse des dépôts et consignations). « Un contrat avec l'État indiquera les modalités d'utilisation des fonds et le processus et les critères de sélection des projets, la forme des financements, les modalités de suivi et d'utilisation des fonds et les modalités d'évaluation des projets », précise Bercy.