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Nicolas Sarkozy a présenté jeudi 4 mars 2010 plusieurs pistes d'actions à destination de l'industrie, lors de son discours de clôture des états généraux du secteur à Marignane (Bouches-du-Rhône) (AEF n°274369). Le chef de l'État propose notamment la création d'une « prime à la relocalisation sous la forme de 200 millions d'euros d'avances remboursables financées par l'emprunt national ». Il a également annoncé la création d'une « Conférence nationale de l'industrie » qui rassemblera « les entreprises, les salariés, les filières et le gouvernement à intervalles réguliers » et un soutien aux embauches en contrat de professionnalisation et au tutorat. La France va par ailleurs consacrer 300 millions d'euros issus du grand emprunt à une « politique de filière ». Voici les réactions des partenaires sociaux au discours de Nicolas Sarkozy:
Mettre en place un dispositif de tutorat spécifique pour assurer la transmission des savoir-faire industriels rares et stratégiques : c'est l'une des mesures retenues par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la « nouvelle politique industrielle en France » définie à l'issue des états généraux de l'industrie. C'est que qu'indique le président de la République à l'occasion d'un déplacement sur le site d'Eurocopter à Marignane (Bouches-du-Rhône), jeudi 4 mars 2010. Ce nouveau dispositif de tutorat doit permettre d'accompagner les salariés embauchés en contrat de professionnalisation dans le secteur industriel. Selon le dossier de presse, l'Élysée envisage d'instaurer une prime pour favoriser ces recrutements qui pourrait être financée par le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours). L'ambition du chef de l'État est de permettre « une augmentation de l'activité industrielle de plus de 25 % d'ici fin 2015 », accompagnée d'une pérennisation de l'emploi industriel en France sur le long terme.
Mettre en place une « Conférence nationale de l'industrie », faciliter la mise en œuvre de la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) au niveau territorial, favoriser la relocalisation de sites industriels en France : tels sont les principaux axes retenus par Nicolas Sarkozy pour assurer « le maintien de l'emploi industriel ». Détaillées dans un dossier de presse, ces mesures sont issues des préconisations émises à l'occasion des états généraux de l'industrie, qui ont mobilisé quelque 5 000 personnes et ont donné lieu à environ 1 000 propositions d'action. Le président de la République a exposé les options qu'il privilégie, jeudi 4 mars 2010, lors d'un déplacement à Marignane (Bouches-du-Rhône), sur le site d'Eurocopter.
Nicolas Sarkozy propose de créer « immédiatement » un « outil destiné à relocaliser la production industrielle en France, une prime à la relocalisation sous la forme de 200 millions d'euros d'avances remboursables financées par l'emprunt national ». C'est l'une des mesures annoncées par le président de la République française, jeudi 4 mars 2010, dans son discours de conclusion des états généraux de l'industrie prononcé à Marignane (Bouches-du-Rhône), sur le site du fabricant d'hélicoptères Eurocopter. « Je sais qu'avec tout ce qu'on a fait, il faut que les entreprises qui se relocalisent en France soient aidées », insiste Nicolas Sarkozy.