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La CGE propose d'accueillir « 500 000 étudiants étrangers supplémentaires dans les écoles et universités françaises » en dix ans, lors d'une conférence de presse mardi 9 mars 2010. Cela serait possible « en demandant 12 000 euros/an, en moyenne, aux étudiants étrangers non-européens, et ce pour 400 000 étudiants ». Par ailleurs, « 100 000 étudiants disposeraient de bourses de gratuité des études. Le total amènerait à des ressources par étudiant semblables à celles aujourd'hui assurées par les impôts des Français. » Pour que ce projet soit réalisable, la CGE identifie deux mesures nécessaires : « D'abord, il faut que les établissements universitaires aient la liberté de fixer des montants de scolarité pour les étudiants non-européens, point sur lequel il existe une incertitude juridique », explique Pierre Tapie, président de la CGE. « Ensuite, il faudrait abolir la loi Toubon pour l'enseignement supérieur : nous devons développer la francophilie avant de développer la francophonie ! », dit-il.
« La philosophie d'excellence est le maître-mot du grand emprunt. Du coup, les PRES qui se sont emparés de cette question voient apparaître en leur sein des logiques internes pour répondre à cet appel à l'excellence, logiques qui risquent de les faire éclater », estime Alain Storck, président de la commission « recherche et transfert » de la CGE, à l'occasion d'une conférence de presse de cette dernière mardi 9 mars 2010. « Dans un certain nombre de cas, les PRES ne sont pas la solution adaptée pour répondre aux appels d'offres, ni en termes de structures (les FCS semblent plus adaptées que les EPCS), ni de missions, ni même de configuration. » Alain Storck se dit donc peu inquiet pour les grandes écoles, « qui se sentent bien dans la logique d'excellence du grand emprunt », mais il l'est davantage pour l'avenir des PRES, « qui pourraient disparaître ».
La CGE propose que « les trois quarts du grand emprunt (AEF n°288560) soient réservés à l'investissement immatériel, pour accélérer [les] compétences de recherche et la performance de l'ensemble de notre système d'enseignement supérieur », indique-t-elle dans une note intitulée « grand emprunt : l'enjeu de l'enseignement supérieur » datée du 15 octobre 2009 et rendue publique le 20 octobre 2009 (AEF n°290864). Si l'enseignement supérieur français est bien positionné sur « la scène mondiale », il souffre de « handicaps financiers structurels », indique cette note.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :