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« Les services du FMI étudient l'idée d'un fonds vert qui serait capable de mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. Je tiens à être clair : le FMI n'a pas l'intention de gérer ce fonds. Il souhaite plutôt faire une proposition qui, nous l'espérons, contribuera substantiellement au débat mondial et sera étudiée par la communauté internationale », déclare Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI (Fonds monétaire international), lors d'un déplacement au Kenya, lundi 8 mars 2010.
« Nous avons besoin de politiques publiques et de cadres de financement pour les projets de lutte contre la déforestation », estime Kevin Konrad, chef de la délégation climat de Papouasie Nouvelle-Guinée et responsable de la « Coalition for rainforest nations », lors d'un atelier du forum des innovations financières pour le développement, organisé par l'AFD (Agence française de développement), jeudi 4 mars 2010.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a annoncé le nom des 19 membres du groupe de travail de haut niveau sur les financements innovants, jeudi 4 mars 2010, dont celui de Nicholas Stern, auteur du rapport Stern de 2006 sur le coût de l'inaction en matière climatique. Ce groupe, dirigé par le Premier ministre britannique Gordon Brown et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a été lancé le 12 février dernier (L'AEF n°275711). Il a été créé dans le cadre de l'accord de Copenhague décidé fin décembre, afin de mobiliser des fonds pour financer la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement. Le montant de cette lutte est évalué à 100 milliards de dollars par an à l'horizon 2020 et à 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012, dans le cadre d'un fonds de financement rapide.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi lancent, vendredi 12 février 2010, le groupe de travail de haut niveau sur les financements innovants, qu'ils co-présideront. Annoncé dans l'accord de Copenhague, ce groupe de travail doit permettre de dégager « de nouvelles sources de financement » afin d'abonder le fonds de 100 milliards de dollars prévu pour 2020. Ce fonds, à destination des pays en développement, doit permettre de lutter contre les conséquences du changement climatique. La Chine a annoncé qu'elle ne serait pas bénéficiaire de ce fonds.
Le gouvernement ne prévoit que 150 millions d'euros de financements additionnels pour la période 2010-2012 sur un total de 2,6 milliards d'euros, s'agissant de sa participation au fonds de démarrage rapide, décidé lors du sommet de Copenhague en décembre dernier. Cette information dévoilée dans l'édition du « Monde » du mardi 2 février 2010, a été confirmée à AEF par le cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, qui indique toutefois que le sujet n'a pas été définitivement arbitré.