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« Actuellement, le mode de répartition des moyens par l'État favorise les universités performantes aux dépens des autres. Ce modèle de développement par la compétitivité met en péril l'existence même de certaines universités, ce qui n'est pas acceptable. Le modèle ne fonctionnera pas en donnant plus de moyens à Saclay et moins à Évry », estime Richard Messina, président de l'université d'Évry Val-d'Essonne, dans une interview à AEF. Membre du PRES UniverSud, mais éloignée du mouvement de concentration des moyens - plan campus, grand emprunt - sur le campus de Saclay, l'université d'Evry craint d'être une laissée-pour-compte des réformes en cours. « Dans cette logique, notre avenir inéluctable, comme celui de beaucoup d'universités de province, est l'isolement. Les lois de décentralisation n'ont pas supprimé les petites communes au profit des grandes : elles ont concilié, grâce aux lois sur les coopérations intercommunales, proximité et efficience publique. Il faut faire la même chose avec les universités. »