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« La décision du 26 mars 2008 du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité est annulée. » C'est ce que décide le tribunal administratif de Paris, dans un jugement du 2 mars 2010. Le 26 mars 2008, le ministre du Travail avait reconnu la représentativité de l'Ucaplast (Union des syndicats des PME du caoutchouc et de la plasturgie) dans le champ d'application de la convention collective nationale de la plasturgie.
La fédération de la plasturgie et quatre organisations syndicales de la branche (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) ont signé, le 25 février 2010, un accord définissant une nouvelle grille de salaires minima à compter du mois de mars, indique la fédération de la plasturgie vendredi 5 mars 2010. « Il instaure une base de référence en matière de minima salariaux, particulièrement utile pour toutes les TPE/PME de la branche. » Cet accord est l'aboutissement de plusieurs mois de négociation, un précédent projet d'accord de décembre 2009 (AEF n°280324) ayant été frappé de l'opposition de trois organisations syndicales (CFE-CGC, CFTC, CGT) en janvier 2010. Pour sortir de l'impasse, les organisations syndicales avaient accepté de négocier un accord portant uniquement sur la grille, en renvoyant à une date ultérieure (mai 2010) les autres éléments de l'accord.
Le montant total des fonds issus de la taxe d'apprentissage et récoltés par la Fédération de la plasturgie se chiffre à 16,7 millions d'euros en 2009 : c'est ce qu'indique une plaquette envoyée aux entreprises du secteur à la mi-décembre 2009 afin de dresser un bilan de l'utilisation des fonds au cours de l'année écoulée. L'objectif pour 2010 en matière d'apprentissage est d'attirer les jeunes vers les métiers de la plasturgie, qui souffrent d'un déficit d'image, et de communiquer auprès des entreprises. Pour Patricia Lexcellent, déléguée générale de la fédération, « les formations en alternance permettent, aujourd'hui plus que jamais, de préparer les jeunes dont les entreprises auront besoin au moment de la reprise économique, tout en leur permettant d'entrer progressivement et mieux armés dans le monde du travail ».
La fédération de la plasturgie a présenté un nouveau projet d'accord de branche sur les minima salariaux et la prime d'ancienneté lors de la réunion d'une commission mixte paritaire, jeudi 3 décembre 2009. Cet accord a pour objet de remplacer l'accord salarial de branche du 16 décembre 2004, dénoncé en février 2008 par la fédération de la plasturgie. Depuis, organisations syndicales et patronales n'avaient pas trouvé de terrain d'entente, le précédent texte soumis par la fédération patronale ayant été rejeté unanimement par les syndicats. De nouveaux aménagements sont proposés dans cette dernière version : la date d'application de la grille de salaire revalorisée, initialement prévue en mai 2010, est avancée au 1er janvier 2010. De plus, elle intégrera l'évolution du Smic au 1er janvier 2010 (et non celle de juillet 2009). La fédération patronale a également accepté de revoir à la hausse les écarts garantis entre les « tranches » de classification, sans toutefois accepter de revenir sur le principe de la négociation annuelle par tranches.
Les fédérations CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO de la plasturgie demandent, dans un courrier du mardi 12 février 2008, un rendez-vous à Xavier Bertrand, ministre du Travail, afin de "trouver des solutions" sur le dossier des négociations salariales de branche. Rappelant que six réunions de CMP (commission mixte paritaire) ont eu lieu depuis 2007, les syndicats soulignent que "la grille salariale issue du dernier accord de février 2006 compte désormais deux coefficients en dessous du Smic". Selon eux, l'échec des négociations "est dû à l'attitude de la chambre patronale, qui ne veut plus appliquer l'accord salaires de décembre 2004 qu'elle a pourtant signé".