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La conférence internationale des grands bassins forestiers s'achève par la création d'un « secrétariat léger », chargé de piloter les projets et d'assurer les échanges d'informations, assure Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, à l'issue des débats du jeudi 11 mars 2010. La conférence réunissait, à l'invitation de la France et de la Norvège, 54 pays dont les pays des principaux bassins forestiers d'Amazonie, du Congo, d'Indonésie et de Russie, ainsi que des bailleurs de fonds et des instances internationales. Objectif : relancer les négociations sur le mécanisme REDD+ (réduction des émissions liées à la déforestation, à la dégradation des forêts, gestion durable et augmentation des stocks), parmi les plus abouties des négociations internationales sur le climat, en vue de la conférence de Cancun (Mexique) de fin 2010.
L'Allemagne et l'Espagne s'alignent sur l'engagement financier de la France et du Royaume-Uni pour le fonds spécifique à la forêt lancé dans le cadre du fast start à Copenhague, indique Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, lors d'un point presse à mi-journée de la conférence internationale sur les grands bassins forestiers, jeudi 11 mars 2010 à Paris. Cette conférence doit permettre de confirmer, voire d'élargir, les promesses réalisées à Copenhague par six pays industrialisés, afin de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts pour les années 2010, 2011 et 2012. La Norvège et les États-Unis ont promis chacun un milliard de dollars, la Grande-Bretagne 480 millions de dollars, le Japon 500 millions de dollars, la France 375 millions de dollars et l'Australie 120 millions de dollars. Le montant financier de l'engagement de l'Allemagne et de l'Espagne sera défini selon la clé de répartition interne à l'Union européenne, précise Jean-Louis Borloo.
Le processus de discussions lancé par la conférence internationale sur les grands bassins forestiers « doit absolument garantir la transparence, l'efficacité des futurs programmes et surtout la participation des communautés forestières, dont les peuples autochtones », estime Greenpeace, jeudi 11 mars 2011, au moment de l'ouverture de cette conférence internationale à Paris. « Il faut également que cette aide soit réellement additionnelle et pas un simple recyclage d'aide publique déjà affectée », prévient l'ONG.
« A Copenhague, 3,5 milliards de dollars ont été promis pour le mécanisme REDD+. Il faut élargir cet engagement et amener le secteur privé à prendre toute sa part », déclare Nicolas Sarkozy, en ouverture de la conférence internationale sur les bassins forestiers, à Paris, jeudi 11 mars 2010. Cette conférence doit permettre de confirmer, voire d'élargir, les promesses réalisées à Copenhague par six pays industrialisés, afin de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts pour les années 2010, 2011 et 2012. La Norvège et les États-Unis ont promis chacun un milliard de dollars, la Grande-Bretagne 480 millions de dollars, le Japon 500 millions de dollars, la France 375 millions de dollars et l'Australie 120 millions de dollars (L'AEF n°273938).
« L'action en faveur des forêts est la première étape de ce qui a été décidé à Copenhague. En 2010 et 2011, on entre dans le concret et l'opérationnel. La solidarité internationale doit pouvoir fonctionner sur les forêts. » C'est ce qu'indique Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, à l'occasion d'une présentation de la conférence internationale sur les grands bassins forestiers, qui doit se tenir à Paris, jeudi 11 mars 2010. Il s'exprime aux côtés de plusieurs ministres africains : José Endundo, ministre de l'Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme de la RDC (République démocratique du Congo), Martin Mabala, ministre des Eaux et Forêts, de l'Environnement et du Développement durable du Gabon et Henri Djombo, ministre du Développement durable, de l'Économie forestière et de l'Environnement de la République du Congo.