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RTE (Réseau de transport d'électricité) met en service un nouvel outil de prévision de l'énergie éolienne et photovoltaïque. Baptisé Ipes (insertion de la production éolienne dans le système), cet outil permet à RTE de disposer à chaque instant des données nécessaires pour faire le point sur la production éolienne et de prévoir son comportement à venir. L'objectif est de maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité et gérer les flux d'énergie sur le réseau. Ce dispositif est opérationnel depuis le dispatching (centre de surveillance et de pilotage du réseau électrique) national et les sept dispatchings régionaux (Nancy, Lomme, Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes et Saint-Quentin-en-Yvelines). Sur le volet photovoltaïque, il ne pourra être pleinement exploité que lorsque le volume national de production sera suffisamment important.
La filiale d'EDF gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE (Réseau de transport d'électricité) évalue à « environ un milliard d'euros cumulés d'ici à 2020 les investissements nécessaires pour intégrer un parc éolien terrestre d'environ 19 000 mégawatts », comme le prévoit le Grenelle de l'environnement, afin « d'anticiper au mieux l'adaptation de ses infrastructures (lignes et postes) ». C'est ce qu'indique l'entreprise lundi 30 novembre 2009 à l'occasion d'une visite du ministre du Développement durable au centre national d'exploitation du système électrique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Avec le président du directoire de RTE, Dominique Maillard, Jean-Louis Borloo a présenté un nouveau dispositif pour insérer l'énergie éolienne et photovoltaïque dans le système électrique français.
La consommation intérieure française d'électricité a augmenté de 1,2 % entre 2007 et 2008 pour atteindre 486,1 TWh. C'est ce qu'indique RTE (Gestionnaire du réseau de transport d'électricité), mercredi 14 janvier 2009. La consommation domestique augmente de 3 % en 2008. Elle correspond à la « clientèle raccordée en basse tension (clientèle domestique, professionnelle, services publics, éclairage public, divers tertiaire) ». La consommation de la grande industrie (hors secteur de l'énergie) recule de 2,6 %. Cela « confirme une tendance à la baisse déjà identifiée les trois années précédentes », indique RTE.