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Si les PRES sont désormais bien installés comme lieu de dialogue entre les établissements, il reste, au regard des ambitions dessinées par la lettre de mission à l'IGAENR (AEF n°280040) et des nécessités liées à un contexte international fortement évolutif, « un long chemin à parcourir et c'est là que doit se fonder la 'phase 2' de la politique des PRES ». C'est ce qu'estiment trois inspecteurs de l'IGAENR (1) dans un rapport intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010. Dans ce rapport non définitif qu'AEF s'est procuré, les auteurs présentent les grands principes qui selon eux définissent un PRES. Ils listent également cinq chantiers qui doivent être lancés « rapidement » pour engager une véritable évolution des PRES (AEF n°273473), ainsi que quatre scénarios pour reconfigurer les sites universitaires (AEF n°273479).
Les PRES doivent pouvoir exercer « de vraies attributions opérationnelles à haute valeur ajoutée », dont font partie « la délivrance du doctorat » et la « gestion des contrats doctoraux ». C'est ce qu'écrivent trois inspecteurs de l'IGAENR, dans un rapport intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », qu'AEF s'est procuré dans sa version non définitive datée de mars 2010 (AEF n°273480). Pour l'IGAENR, « il est essentiel que ces deux questions soient rapidement clarifiées ». Aussi l'inspection préconise-t-elle « les évolutions nécessaires du cadre juridique », de manière à ce que les PRES puissent « être investis de tous les types de compétences aujourd'hui exercées par les établissements ».
Les PRES développent tous, trois ans après leur création, des activités de formation, mais « de manière inégale » et ils ne sont pas « en position de coordonner l'élaboration d'une politique intégrée de formation ni d'en définir les axes stratégiques », estiment trois inspecteurs (1) de l'IGAENR dans un rapport non définitif intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010 et qu'AEF s'est procuré. En cause, les « réticences des établissements à renoncer à l'exercice en propre de certaines de leurs compétences centrales ». Dans le cadre « d'une nouvelle politique des PRES », les auteurs du rapport proposent notamment que le PRES puisse « être investi de tous les types de compétences exercées par les établissements », comme celle de « délivrer des formations et des diplômes ».
« Construire de nouveaux liens organiques en matière de recherche » : tel est l'un des « chantiers concrets » que l'IGAENR préconise de mettre en oeuvre rapidement « pour déployer la nouvelle politique des PRES » (AEF n°273473), dans un rapport qu'elle doit remettre prochainement à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et qu'AEF s'est procuré dans sa version non définitive (AEF n°273480). Il s'agit essentiellement de « faire bouger les lignes » en construisant « des configurations 'enseignement supérieur et recherche' plus intégrées, dépassant la réserve que les organismes de recherche ont montrée jusqu'à présent à l'égard des PRES ». « Les schémas de développement proposés par les PRES devront en conséquence porter une attention toute particulière au dispositif d'organisation territoriale de la recherche et aux actions structurantes qu'ils proposent », indique l'IGAENR.
L'IGAENR identifie cinq chantiers qui « en cohérence avec l'emprunt national (AEF n°279713), seraient de nature à permettre de franchir dans un délai rapide une étape importante de la structuration du paysage français de l'enseignement supérieur et de la recherche », dans un rapport intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010. Valérie Pécresse avait demandé à l'inspection générale de réfléchir à la gouvernance et au transfert de compétences aux PRES en novembre 2009 (AEF n°280040). Dans ce rapport non définitif qu'AEF s'est procuré, les inspecteurs généraux (1) proposent également quatre grands scénarios de « reconfiguration de sites universitaires » dans le contexte du grand emprunt et du financement des campus d'excellence (AEF n°273479) et détaillent ce que doivent être les principes de la « phase 2 de PRES » (AEF n°273480). « Dans les circonstances actuelles », l'IGAENR recommande aussi « d'écarter toute politique par trop graduelle, favorisant le statu quo, les PRES de façade à la 'Potemkine' basés sur le 'faire semblant' ou les PRES qui, par conservatisme, 'changent tout pour que rien ne change' ».
« La phase 2 de la politique des PRES, telle que la mission le propose, comme les orientations de l'emprunt national (AEF n°279713 ), conduisent à s'interroger sur les dispositifs organisationnels les plus pertinents et les outils les plus appropriés pour atteindre les objectifs fixés, et ce, dans des contextes de site très variés. » C'est qu'écrivent trois inspecteurs (1) de l'IGAENR dans un rapport non définitif intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », daté de mars 2010, et qu'AEF s'est procuré. Valérie Pécresse avait demandé à l'inspection générale de réfléchir à la gouvernance et au transfert de compétences aux PRES en novembre 2009 (AEF n°280040). Dans le contexte du grand emprunt qui prévoit notamment la création et le financement de campus d'excellence (AEF n°279713)), l'IGAENR propose quatre grands scénarios de « reconfiguration de sites universitaires » : la fusion universitaire, le grand établissement, l'EPCS « deuxième génération » et l'EPCS tel qu'il existe actuellement. Le rapport détaille aussi ce que doivent être les principes de la « phase 2 de PRES » (AEF n°273480) ainsi que 5 chantiers qui doivent être mis en oeuvre (AEF n°273473).
11 milliards d'euros seront attribués à l'enseignement supérieur et à la formation dans le cadre de l'emprunt national, annonce Nicolas Sarkozy lundi 14 décembre 2009. « Notre objectif est très simple, nous voulons les meilleures universités du monde », déclare le président de la République. Sur ces 11 milliards d'euros, 7,7 milliards sont attribués à 5 à 10 campus d'excellence ; 1,3 milliard sont destinés à l' « opération campus » et 1 milliard à Saclay. La formation professionnelle (apprentissage) bénéficiera de 500 millions d'euros de même que les internats d'excellence. Interrogée par AEF sur le pilotage du dispositif, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, indique qu'il « faut donner le pouvoir aux acteurs dans le cadre d'une contractualisation ». Elle précise que les fonds seront affectés « aux structures de coopération juridiquement solides, après une sélection rigoureuse. » « Il n'y aura pas un milliard d'euros pour une structure à gouvernance faible », ajoute-t-elle. Elle précise par ailleurs que dans ce nouveau contexte, elle a demandé à Philippe Aghion d'accélérer la remise de son rapport (AEF n°288263).