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« Technologia a pour vocation de faire émerger le réel, et donc de dévoiler des phénomènes qui peuvent porter préjudice à la santé et à la sécurité » indique Jean-Claude Delgènes, le directeur général et fondateur du cabinet, à l'occasion du 20e anniversaire de la société, jeudi 11 mars 2010. La prévention des risques psychosociaux représente la moitié de l'activité de Technologia. La méthode retenue par le cabinet est celle de la pluridisciplinarité des équipes, du pluralisme méthodologique (à la fois quantitatif et qualitatif), de l'indépendance du consultant et de la capacité à s'entourer d'universitaires de haut niveau. Plutôt que de procéder par le questionnement d'un panel, Technologia fait le choix du questionnaire massif, envoyé à tous les salariés, comme pour France Télécom. « Le nombre de réponses (80 000) rend le traitement long et difficile, indique Xavier Zunigo, docteur en sociologie, mais cette méthode permet de rendre compte d'une réalité. » Les entretiens qualitatifs, eux, sont déterminés selon un tirage aléatoire des salariés. « Nous réfléchissons à la mise en place d'un système de comparaison des résultats entre les différentes entreprises. »
Le cabinet Technologia a présenté à la direction et aux syndicats de France Télécom un rapport d'étape contenant 107 propositions d'action en vue de « contribuer à favoriser la reconstruction des relations de confiance qui se sont largement distendues entre la direction et les salariés », lundi 8 mars 2010. « Ces premières préconisations sont formulées dans un souci de répondre à la demande de l'entreprise et des partenaires sociaux, de dégager rapidement des plans d'actions », précise le document. Elle a été réalisée à partir d'entretiens qualitatifs avec les salariés et « ne représente qu'un premier aperçu qui nécessitera d'être enrichi en fonction de l'étude qui se poursuit et aboutira à la remise d'un plan cohérent de prévention en mai ». En effet, Technologia a décidé de rendre compte en avance et « à marche forcée » de ces premières propositions, en accord avec la direction et les représentants des salariés, au vu de la persistance des difficultés. Selon l'observatoire du stress et des mobilités forcées, il y aurait eu encore neuf suicides depuis janvier 2010. Cette note d'étape suggère notamment de créer « un réseau de médiateurs ou de 'conseillers ad hoc' jouant un réel rôle d'arbitrage pour pallier la disqualification des RH » et un pôle de compétences « prévention risque psychosocial ».
« A l'issue de la première classification, de nombreuses entreprises classées en rouge (absence de réponse) ou en orange (plan d'action ou projet d'accord en cours mais non finalisé) ont fait part au ministère du Travail de leurs intentions d'engager ou de poursuivre des démarches en matière de lutte contre le stress. Nous nous employons à préparer une nouvelle photographie de la situation des entreprises « , indique depuis vendredi 19 février 2010 le site travailler-mieux.gouv.fr du ministère du Travail sur lequel figurait depuis la veille l'état d'avancement de la prévention du stress professionnel pour près de 1 500 entreprises de plus de 1 000 salariés. Cette publication prenait la forme d'une inscription en trois catégories (vert, orange et rouge) indiquant le degré d'avancement des entreprises dans la mise en œuvre d'une politique de prévention du stress professionnel. Ne figure plus désormais sur le site que les entreprises listées en vert. Le classement avait vocation a évolué quotidiennement.
Le ministère du Travail publie « l'état d'avancement de la prévention du stress professionnel » dans les entreprises de plus de 1 000 salariés sur le site travailler-mieux.gouv.fr, jeudi 18 février 2010. Les entreprises, auxquelles le ministre avait demandé de décliner l'ANI du 2 juillet 2008 sur le stress au travail (AEF n°288748), sont classées en trois catégories (vert, orange ou rouge) en fonction de l'avancement des discussions au sein de leur organisation. Plus de la moitié (55 %) des 900 entreprises qui ont répondu sont classées en orange, parce qu'elles ont engagé des discussions sans avoir abouti à un accord. Un tiers sont classées en vert, à la suite de la signature d'un accord de fond ou d'un accord de méthode, ou de l'élaboration d'un plan d'action. Les 12 % restants, à l'instar des 600 entreprises qui n'ont pas répondu, sont classées en rouge, car elles n'ont apporté « aucun élément permettant de constater un engagement de négociation ou d'action sur le stress ».
« L'analyse de l'impact des transports sur la santé des salariés et des entreprises en région parisienne fait apparaître que les salariés sur certains axes très critiques 'n'en peuvent plus'. » C'est ce qu'indique une enquête menée par le cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, rendue publique lundi 8 février 2010. « Il s'agit d'une pénibilité et d'un allongement du temps mobilisé pour le travail qui restent à la porte de l'entreprise. Ils coûtent aux salariés sans être de la responsabilité de l'entreprise. Cette situation dégrade l'équilibre entre les efforts fournis par les salariés et la reconnaissance de l'entreprise, qui en découle, ce qui est un facteur central des risques psychosociaux. » Et ce d'autant plus que cette dégradation n'est pas spécialement liée aux grèves, mais est « structurelle », notamment sur certains tronçons.