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La proposition d'interdire le commerce international de thon rouge de l'Atlantique a été rejetée, jeudi 18 mars 2010, lors d'un vote des parties à la Cites (convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées), réunie à Doha (Qatar) jusqu'au 25 mars. Selon les scientifiques, il ne reste à ce jour que 15 % de la population d'origine de thon rouge, principalement consommé dans la cuisine japonaise. La proposition européenne (L'AEF n°273717), qui demandait l'inscription du thon rouge à l'annexe I, mais un avec un délai supplémentaire jusque 2011, a été rejetée par 72 voix, contre 43 pour et 24 abstentions. Les pays qui se sont exprimés contre la proposition lors de la séance plénière sont le Canada, l'Indonésie, la Tunisie, les Émirats Arabes, le Venezuela, le Chili, le Japon, Grenade, la Corée, le Sénégal, la Turquie, le Maroc, la Namibie et la Libye.
« Le WWF France se réjouit que les États membres de l'Union européenne - dont la France premier pays pêcheur - aient décidé de soutenir l'interdiction du commerce international du thon rouge, seule mesure à même de préserver l'avenir de l'espèce », déclare l'ONG, jeudi 11 mars 2010, en réaction à l'accord des 27 de soutenir la proposition d'inscription du thon rouge à l'Annexe I à la prochaine conférence des parties de la Cites (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) à Doha (Qatar), du 13 au 25 mars prochain.
« L'Union européenne s'inquiète du mauvais état des réserves de thon rouge, c'est pourquoi elle soutient une interdiction de commerce international, accompagnée d'un ensemble de conditions, afin de garantir un avenir viable aux pêcheurs travaillant de manière artisanale, et d'étudier les possibilités de compensations financières vis-à-vis des secteurs touchés. » C'est ce que déclare la présidence espagnole du Conseil, mercredi 10 mars 2010, suite à la conclusion de l'accord visant à définir la position de l'UE pour la prochaine réunion de la Cites (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), qui se tiendra à Doha (Qatar) du 13 au 25 mars 2010.
La Commission européenne propose que l'Union européenne fasse pression pour que l'interdiction du commerce international du thon rouge de l'Atlantique entre en vigueur dans le courant de l'année 2011, indiquent Janez Potočnik, commissaire à l'environnement, et Maria Damanaki, commissaire à la pêche et aux affaires maritimes, lundi 22 février 2010. Cette proposition sera examinée avec les États membres afin de parvenir à une position commune de l'UE en vue de la prochaine réunion de la Cites (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) qui se tiendra à Doha (Qatar) du 13 au 25 mars 2010. La décision d'inscrire le thon rouge à l'annexe I doit être approuvée par deux tiers des 175 parties.
« Le président de la République n'a pas arbitré en faveur de la décision la plus claire et la courageuse », déclare le WWF France, mercredi 3 février, à la suite de l'annonce par le gouvernement de la position de la France en faveur d'une interdiction du commerce international du thon rouge d'ici 18 mois (L'AEF n°276490). Toutefois, l'ONG salue « l'annonce de la création d'une zone économique exclusive » qu'elle appelait de ses « voeux », car elle permettra à « ceux qui y pêchent, essentiellement la pêche artisanale, de pouvoir continuer à vendre leurs thons rouges sur le marché communautaire ». « Cette pêche à l'hameçon n'est pas celle qui nuit à l'espèce », puisque lui a été attribué 300 tonnes de quotas en 2009, « quand les thoniers senneurs [pêche industrielle] en recevaient 3 000 tonnes ».