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La CPU tient son colloque annuel à Nancy, les 1er et 2 avril 2010, sur le thème : « doctorat, doctorants et docteurs ». Durant ces deux jours d'échanges, elle se propose « d'analyser les évolutions récentes, qui ont d'ores et déjà modifié le périmètre de délivrance du doctorat », qui constitue « le diplôme identitaire de l'enseignement supérieur dans son lien avec la recherche », annonce-t-elle dans un communiqué daté de jeudi 18 mars 2010 et accompagné d'un « préprogramme ». « Un bilan sera fait du fonctionnement réel des écoles doctorales, de leur format, ainsi que de leur insertion institutionnelle », ajoute-t-elle, précisant que « l'accent sera mis tout particulièrement sur les missions et répercussions du contrat doctoral, tant pour les doctorants que pour les établissements ».
Les PRES doivent pouvoir exercer « de vraies attributions opérationnelles à haute valeur ajoutée », dont font partie « la délivrance du doctorat » et la « gestion des contrats doctoraux ». C'est ce qu'écrivent trois inspecteurs de l'IGAENR, dans un rapport intitulé « Développement des PRES et reconfiguration des sites universitaires », qu'AEF s'est procuré dans sa version non définitive datée de mars 2010 (AEF n°273480). Pour l'IGAENR, « il est essentiel que ces deux questions soient rapidement clarifiées ». Aussi l'inspection préconise-t-elle « les évolutions nécessaires du cadre juridique », de manière à ce que les PRES puissent « être investis de tous les types de compétences aujourd'hui exercées par les établissements ».
« L'insertion des docteurs est très affectée par les dépenses privées ou publiques dans la recherche, mais aussi par l'évolution du nombre de postes dans la recherche publique et académique » : telle est la principale conclusion de la dernière enquête sur l'insertion des docteurs que s'apprête à publier le Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications). Cette étude, qu'AEF s'est procurée dans son intégralité, montre que « près de 10 % des docteurs sont au chômage trois années après leur soutenance de thèse ». Autres enseignements : « le public reste le débouché majoritaire des jeunes docteurs » et « la part des jeunes docteurs sur des emplois à durée déterminée a encore augmenté (27 % en 2007 contre 19 % en 2004) ». Le Céreq relève également que si « les précédentes enquêtes (…) avaient pointé les difficultés d'insertion des jeunes docteurs de lettres et sciences humaines, il semble qu'actuellement la situation soit plus préoccupante pour les docteurs en chimie ».
La CPU organise son prochain colloque annuel, consacré aux « Doctorat, doctorants et docteurs », à Nancy les 1er et 2 avril 2010. Elle l'annonce dans sa lettre d'information, datée du 27 novembre 2009. Le doctorat constitue « le diplôme identitaire de l'enseignement supérieur dans son lien avec la recherche », explique la conférence, rappelant que « depuis une dizaine d'années, le cadre du doctorat a évolué, et l'on parle désormais d'études doctorales ».
Vingt-trois écoles doctorales de chimie se regroupent au sein du réseau Redoc et lancent le site docteurs-chimie.org dédié à la promotion du doctorat et à l'emploi des docteurs en chimie. C'est ce qu'annoncent Bernard Bigot, président de la fondation internationale de la Maison de la chimie, Bernard Chambon, président de l'UIC (Union des industries chimiques) et Jean-Noël Verpeaux, président de Redoc, lors de la présentation du nouveau site internet, lundi 23 novembre 2009, dans les locaux de la Maison de la chimie. Soutenu par la fondation et par l'UIC, mais aussi par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le nouveau site doit « simplifier l'accès à l'information sur tous les aspects de la formation et de l'insertion professionnelle des docteurs en chimie français ».
« Les entreprises ne le savent pas encore, mais elles ont besoin de nos docteurs », déclare Axel Kahn, le président de l'université Paris-Descartes (Paris-V), mardi 12 mai 2009, à l'occasion du troisième petit déjeuner université-entreprises, organisé par la Mue (mission université entreprises) (L'AEF n°304158), en collaboration avec le Medef d'Île-de-France. Intitulée « Docteurs en entreprise : un atout pour l'innovation et la compétitivité », cette table ronde s'est déroulée devant une quarantaine de personnes.