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Former les managers de proximité à écouter chaque salarié sur le thème de la santé au travail, en déduire un plan d'actions immédiates, puis un programme annuel de prévention : telles sont les trois grandes étapes de la démarche de prévention par l'écoute élaborée par la Cram Sud-Est, en voie de déploiement sur le réseau des caisses d'assurance maladie. « Outre les économies directes et indirectes, liées au coût des cotisations et aux conséquences de l'absentéisme, la DPE permet de placer la politique de santé au travail au cœur du management de l'entreprise », assure Vincent Baud, ingénieur conseil et correspondant national des enseignes à la Cram Sud-Est, qui présente la DPE dans le cadre du salon Préventica Méditerranée, à Marseille, jeudi 18 mars 2010.
Comment réussir une bonne politique en matière de santé dans l'entreprise ? Quels en sont les impacts financiers ? Quelles méthodes mettre en œuvre et pour quels résultats ? Telles sont les questions auxquelles ont tenté de répondre le docteur David Gold, membre du BIT (Bureau international du travail) et enseignant à l'université de Genève, et Jean-Philippe de Toledo, directeur général du groupe Pharmacie Principale (Genève), lors d'un débat organisé le jeudi 11 mars 2010 à Lyon par le groupe mutualiste Apicil. Dans un contexte où les assurances santé complémentaires, notamment via les contrats collectifs, sont amenées à jouer un rôle croissant dans la prise en charge des dépenses de santé, au détriment de la sécurité sociale, l'enjeu pour les entreprises comme pour les salariés est de réduire ces frais de santé. Selon ces experts, les entreprises, « en agissant sur les cinq comportements clés liés au style de vie (alimentation, stress, activité physique, tabac et alcool) permettent à chacun de diminuer les risques de contracter l'une des quatre maladies les plus mortelles », à savoir l'infarctus, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et le cancer. « Ces quatre maladies tuent sept personnes sur dix », précise Jean-Philippe de Toledo. « On peut réduire de 50 % ce risque grâce à des mesures simples ».
« La santé au travail, jusqu'où ? »: c'est la question que se poseront les 200 à 300 DRH attendus pour la deuxième étape du Tour de France 2010 de l'ANDRH, à Strasbourg (Bas-Rhin), le 24 mars 2010. Dans un contexte de plus grande responsabilisation de l'entreprise vis-à-vis de la santé de ses collaborateurs, l'ANDRH souhaite envisager les éventuelles limites à poser au traitement du sujet « santé » dans l'entreprise. Meilleure appréhension des risques psychosociaux, prévention du stress, des maladies cardio-vasculaires, maladies chroniques : quel rôle pour l'entreprise ?
Auchan France s'engage, dans une convention conclue avec la Cnamts (Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés) le 29 janvier 2010, dans des actions de prévention des risques professionnels lors des travaux de conception, de rénovation ou d'extension de ses locaux de travail. « En adaptant nos décisions d'aménagement en amont, nous avons la conviction que nous contribuerons de manière plus efficace, souvent à moindre coût, à l'amélioration des conditions de travail de nos collaborateurs », indique à AEF Joël Guilbert, responsable des ressources humaines en charge de ce dossier. Chaque année, Auchan rénove ou construit près de 234 000 mètres carrés, pour un parc total de 2,4 millions de mètres carrés dans l'hexagone.
« Préserver l'intégrité des personnes et des biens, favoriser la qualité de vie au travail et améliorer la santé et la sécurité par le professionnalisme de tous » : tels sont les trois objectifs du projet d'accord de groupe sur les principes fondamentaux en matière de santé et de sécurité du groupe GDF Suez ouvert à signature jusqu'au 23 février 2010. Ce projet d'accord définit huit principes fondamentaux sur lesquels repose « l'amélioration continue des résultats en santé et sécurité au travail et sécurité industrielle » et prévoit la mise en place d'un comité directeur « santé sécurité au travail » directement rattaché au Comex.