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« Pour renforcer la culture de l'innovation dans les entreprises, l'État accorde depuis 2004 sa priorité financière et budgétaire à la recherche et à l'innovation », indique Matthieu Louvot, conseiller technique du président de la République pour l'industrie, l'énergie et les transports, lors de la première édition du Club « recherche et innovation » organisé par AEF vendredi 12 mars 2010. Participent à cette rencontre une quinzaine de responsables de la recherche d'entreprises, directeurs et présidents de pôle compétitivité (1), ainsi que Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'enseignement supérieur et la recherche. Le crédit impôt recherche représente aujourd'hui « l'un des efforts fiscaux les plus importants » du pays. Le conseiller estime que le CIR doit contribuer à améliorer « l'un des points les plus difficiles qui est d'amener les grandes entreprises à travailler davantage avec la recherche publique, et à se montrer pro-actives pour tirer les laboratoires publics vers les applications à travers une démarche de 'market pull' ». Le doublement du taux de crédit impôt recherche pour les travaux de recherche sous-traités aux laboratoires publics « devrait y inciter », pense-t-il. Mais globalement, il s'interroge sur l'impact du CIR : « Nous n'avons pas réussi à élucider le mystère du faible effort de R&D des entreprises », avoue-t-il, non sans ajouter que « ce serait bien qu'on voie les effets du CIR dès les années 2009 et 2010 ».
« Le système des pôles de compétitivité est sain, il ne faut pas chercher à le formater », indique Matthieu Louvot, conseiller technique de Nicolas Sarkozy pour l'industrie, l'énergie et les transports. Il s'exprime devant une quinzaine de responsables de la recherche d'entreprises, directeurs et présidents de pôles de compétitivité (1), réunis par AEF lors de la première édition de son Club « recherche et innovation », vendredi 12 mars 2010. Revenant sur la politique du gouvernement concernant les pôles de compétitivité, Matthieu Louvot affirme que « les résultats de l'évaluation des pôles seront rendus publics dans quelques semaines, vraisemblablement courant avril et il y aura des délabellisations et des nouvelles labellisations de pôles. » « Nous allons continuer à évaluer les pôles tous les trois ans, c'est très sain », ajoute-t-il estimant par ailleurs que « dans chaque filière, cinq ou six pôles de compétitivité devraient travailler ensemble ». Bernard Belloc, conseiller du président de la République pour l'enseignement supérieur et la recherche, participe également à la rencontre qui aborde par ailleurs le crédit d'impôt recherche et la place des doctorants en entreprise (AEF n°272716 et n°272713).
« Nous souhaitons à travers les campus d'excellence rapprocher le système des grandes écoles des universités », indique Bernard Belloc, conseiller du président de la République pour l'enseignement supérieur et la recherche, lors de la première édition du Club « recherche et innovation » organisé par AEF vendredi 12 mars 2010. Participent à cette rencontre une quinzaine de responsables de la recherche d'entreprises, directeurs et présidents de pôle compétitivité (1), ainsi que Matthieu Louvot, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'industrie, l'énergie et les transports. « Quel est le problème ? Il n'est pas dans cette dualité entre grandes écoles et universités, mais plutôt dans la nécessité de repérer là où se fait de la recherche et là où il ne s'en fait pas. Or, la majorité des grandes écoles n'en fait pas et ne forme pas au bon niveau. La visibilité internationale des écoles d'ingénieurs est faible parce qu'elles ne délivrent pas le PhD pour la très grande majorité d'entre elles. Le jour où l'École polytechnique pourra faire sortir 30 % ou 40 % de ses promotions au doctorat, alors on pourra dire que les choses auront vraiment changé. » Pour son collègue Matthieu Louvot, « il faut absolument que les grandes écoles développent des marques communes avec des universités ayant de fortes écoles doctorales ».
« Notre but n'est pas d'élever les universités aux standards internationaux pour le plaisir de le faire, mais bien de mettre la France en capacité d'utiliser toutes ses compétences scientifiques et technologiques pour créer de la valeur, et de la valeur collective, à partir de la recherche et de l'innovation. » Tel est le « fil conducteur de toutes les réformes engagées » depuis 2006, selon Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'enseignement supérieur et la recherche. Il s'exprime devant une quinzaine de responsables de la recherche d'entreprises, directeurs et présidents de pôle compétitivité (1), réunis par AEF lors de la première édition de son Club « recherche et innovation », vendredi 12 mars 2010. Matthieu Louvot, conseiller technique du président de la République pour l'industrie, les transports et l'énergie, participe également à la rencontre, qui aborde aussi le crédit d'impôt recherche (AEF n°272716), la place des doctorants en entreprise (AEF n°272713) et la politique des pôles de compétitivité (AEF n°272710).
Le fabricant de composants électroniques STMicroelectronics et l'université François-Rabelais de Tours signent un accord-cadre de collaboration, mardi 5 janvier 2009, pour pérenniser et intensifier leur coopération en matière de R&D. Cet accord met en place un « comité d'orientation » chargé de faire évoluer la collaboration sur le long terme, un « comité de valorisation » pour toutes les questions liées à la propriété industrielle et un « comité de pilotage » chargé de gérer le partenariat au quotidien. « Cette convention-cadre marque une nouvelle étape dans la relation déjà ancienne que nous avons avec STMicroelectronics », déclare à AEF Loïc Vaillant, président de l'université de Tours. « Elle doit nous permettre de conserver notre avance scientifique et technologique pour faire face à une compétition toujours plus intense dans le domaine des composants électroniques », indique de son côté Patrick Galloy, directeur du site de STMicroelectronics à Tours.
Le Medef s'apprête à rendre public un « livre blanc » sur le CIR (crédit impôt recherche), qu'AEF s'est procuré, qui formule « dix propositions » visant à rendre le dispositif « encore plus efficace ». Jugeant le CIR « prometteur », Charles Beigbeder, président de la commission « recherche-innovation et nouvelles technologies » du Medef plaide pour qu'il soit « pérennisé dans sa formule actuelle de calcul » et pense que « son remboursement dans l'année de sa déclaration doit être généralisé ». « Surtout, écrit-il en préambule du livre blanc, le besoin de stabilité du dispositif, complété par une meilleure visibilité de son périmètre d'application et donc par une plus forte sécurité de son usage, motivent les dix propositions ». Le Medef considère en particulier qu'il est nécessaire « de donner une assise législative à la définition de la R&D et d'inscrire enfin dans le code général des impôts celle du manuel de Frascati, référence internationale de la définition des activités de R&D ».
L'UPMC (Paris-VI) et la division aéronautique du groupe Thales signent un accord cadre pour « favoriser la coopération entre le secteur de la recherche et de l'enseignement supérieur et celui de l'industrie au travers d'actions concrètes, menées dans la durée », annonce l'UPMC jeudi 10 décembre 2009. « L'accord a été signé pour trois ans, jusqu'au 31 décembre 2012 », précise à AEF Laurent Buisson, directeur général délégué à la recherche et au transfert de technologie de l'université. « Il s'agit également pour l'UPMC du premier accord cadre depuis l'autonomie des universités, dont nous bénéficions depuis le 1er janvier 2009 », indique Jean-Charles Pomerol, président de l'université. « Il nous paraît opportun et très important de faciliter par de tels accords les flux non seulement scientifiques, mais surtout humains avec nos partenaires industriels privilégiés », poursuit-il.