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« Des études statistiques de dimension nationale montrent que les immigrés et les fils ou filles d'immigrés connaissent, selon leur origine, un risque de chômage de 20 % à 50 % plus élevé que le reste de la population, toutes choses égales par ailleurs », indique une étude de l'Ined (Institut national de la statistique et des études économiques) sur « Les discriminations : une question de minorités visibles » (« Population et sociétés », n° 466), rendue publique mardi 30 mars 2010. Cette étude est issue de l'enquête TeO (Trajectoires et Origines), menée en 2008.
Un candidat au patronyme sénégalais « chrétien » a plus de chances d'être contacté par un recruteur qu'un candidat au patronyme sénégalais « musulman » : c'est ce que révèle un testing réalisé en 2009 par ISM Corum, association lyonnaise qui accompagne notamment des politiques d'égalité et de non discrimination à l'embauche. Cette opération a été menée dans le cadre d'un projet de recherche dirigé par David Laitin, professeur de sciences politiques à l'université de Stanford (États-Unis). Les résultats du testing ont été présentés à l'occasion de la conférence inaugurale de la chaire « Égalité, Inégalités et Discriminations » créée par l'université Lumière Lyon-II et ISM Corum, mercredi 24 mars 2010.
« Imposer la prise en compte de la diversité dans la notation des entreprises », « intégrer au bilan social des entreprises un bilan de la diversité », « instaurer des statistiques de la diversité », ou encore « conditionner les aides publiques et les marchés publics à l'obtention du label diversité ». Telles sont quelques-unes des 50 propositions issues du rapport que le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) a remis aux ministres Brice Hortefeux (Intérieur et Outre-mer) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères) mardi 9 mars 2010.
« Les chances d'être convoqué à un entretien d'embauche [pour un poste de serveur] sont trois fois plus élevées pour les candidats qui ont un nom et un prénom d'origine française que pour ceux dont le nom et le prénom suggèrent une origine marocaine. » C'est ce que révèle un testing réalisé par les services statistiques du ministère du Travail (Dares) pour le compte du CAS (Centre d'analyse stratégique) d'octobre à décembre 2006 en Île-de-France, dont les résultats sont publiés mardi 29 septembre 2009.