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Les informations les plus attendues sur l'étiquette d'un produit sont « la garantie environnementale de la production, l'origine des matières premières, l'impact sur la biodiversité, le lieu de fabrication, la répartition des prix entre les différents intervenants, le changement climatique et les garanties sociales de production ». C'est ce qu'indique une étude annuelle sur « Les Français et la consommation responsable », présentée jeudi 1er avril 2010 par le cabinet de conseil Ethicity et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Cette enquête « en auto-administrée par voie postale » a été réalisée du 10 février au 11 mars 2010, auprès d'un échantillon représentatif de 4 373 personnes de quinze à 70 ans.
« Le débat n'est pas terminé. Faites nous confiance sur ce sujet », déclare Chantal Jouanno à propos du statut de l'affichage environnemental, jeudi 25 mars 2010, à l'occasion de l'ouverture du 34e congrès de FNE (France nature environnement), qui se déroule jusqu'au vendredi 26 mars à Toulouse (Haute-Garonne). La secrétaire d'État à l'Écologie réagit ainsi au vote, par la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, d'un amendement au projet de loi Grenelle II établissant une « expérimentation » de l'affichage environnemental pour les produits de grande consommation (L'AEF n°272873). Jusqu'ici, le projet de loi rendait obligatoire cet affichage au 1er janvier 2011. Une « évolution » que Chantal Jouanno a qualifié de « malheureuse ».
« Les résultats de la convention signée en 2008 avec la FCD [fédération des entreprises du commerce et de la distribution] sur l'impact environnemental des produits de consommation sont très positifs, très encourageants », estime Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'Écologie, vendredi 12 mars 2010, lors d'un bilan de cette convention. « Cela contredit l'idée que l'écologie est un effet de mode. Il y a au contraire une vraie attente des consommateurs ». Si les écolabels ont gagné en visibilité et les produits biologiques connaissent une forte croissance (+20 % en 2009) auprès des consommateurs, la mise en place d'un affichage environnemental des produits, prévue pour 2011, suscite des difficultés pour les enseignes. « Ce n'est pas le sujet le plus facile à traiter, mais nous n'y renoncerons pas », indique Chantal Jouanno, précisant que, « selon les enquêtes d'opinion, les consommateurs l'attendent ».
Le gouvernement prépare un « référentiel de certification » sur le commerce équitable « qui devrait fixer les conditions minimales » que « devront satisfaire » les demandeurs d'une « future reconnaissance » par les pouvoirs publics, annonce le CGDD (Commissariat général au développement durable) dans sa lettre de novembre. Il sera réalisé par la CNCE (Commission nationale du commerce équitable), qui devrait être « officiellement mise en place d'ici quelques semaines ».
« En réglementant les critères et les normes, on risque de limiter les effets dynamiques d'initiatives privées dans [le] domaine [du commerce équitable] et de faire obstacle [à son] développement ultérieur et d'autres systèmes privés. » C'est ce que déclare la Commission européenne dans une communication sur le commerce équitable publiée le 5 mai 2009. Elle insiste également sur « l'importance du maintien de la nature non gouvernementale du commerce équitable ».
« Près de 70 % des Français interrogés considèrent que la manière dont ils consomment peut avoir un impact plutôt positif sur l'environnement. 20 % estiment qu'au travers leur choix d'achat, ils agissent au service de leur conviction. » Telles sont les conclusions de l'étude annuelle menée par Ethicity, en partenariat avec l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Intitulée « Les Français et la consommation durable », et réalisée auprès de 4 500 personnes, elle est publiée mercredi 1er avril 2009, premier jour de la semaine du développement durable, consacrée à la consommation durable.