En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Dans un débat devenu foisonnant sur les risques psychosociaux, le récent rapport « Bien être et efficacité au travail » de Henri Lachmann, Christian Larose et Muriel Penicaud (présenté en février 2010 au Premier ministre) retient l'attention de Xavier Baron. Il ne propose rien moins que de « déplacer l'enjeu et la responsabilité des entreprises, de la prévention du stress à la promotion du bien-être », souligne le consultant dans son analyse pour AEF.
« La prévention des risques professionnels est une priorité du gouvernement », affirme le Premier ministre, François Fillon, lors de la remise du rapport « Bien-être et efficacité au travail », mercredi 17 février 2010, à l'Hôtel de Matignon. Ce rapport a été réalisé à sa demande, en vue de proposer des mesures pour améliorer les conditions de santé psychologique au travail, par Muriel Pénicaud, directrice générale en charge des ressources humaines de Danone, Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, et Christian Larose (CGT), vice-président du Conseil économique, social et environnemental (AEF n°287001), avec l'appui de Marguerite Moleux, membre de l'Inspection générale des affaires sociales. « Ce rapport sera examiné lors de la prochaine réunion du Conseil d'orientation des conditions de travail le 24 février prochain, et contribuera au futur plan santé au travail », ajoute le Premier ministre, qui relève que « notre système de prévention des risques professionnels doit s'adapter en permanence à l'évolution des risques professionnels ». Les auteurs émettent « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Ils insistent notamment sur le rôle du manager de proximité et sur l'importance de la mesure de la santé au travail dans les entreprises. Voici le détail de ces préconisations.
« Nous avons progressé depuis trois ou quatre ans pour appréhender ce qui se passe au travail, pour comprendre la manière dont les salariés vivent leur travail, pour analyser ce qu'on ne voit pas facilement. Car la fonction RH est beaucoup mobilisée sur la maîtrise des coûts mais, finalement, pas sur le cœur du métier, c'est-à-dire sur ce qui se passe exactement au travail », déclare Jean-Christophe Sciberras, DRH France et directeur des relations sociales de Rhodia, lors d'une matinée d'actualité RH organisée jeudi 11 février 2010 à Paris par AEF, Entreprise & Personnel et Sciences Po Formation continue, sur le thème : « Mesure de la performance et bien-être au travail ».
« Peuvent caractériser un harcèlement moral les méthodes de gestion mises en œuvre par un supérieur hiérarchique », décide la chambre sociale de la Cour de cassation, pour la première foi, dans un arrêt du 10 novembre 2009.