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Les modes d'évaluation des établissements de la petite enfance « peuvent permettre de déceler des situations et des pratiques de type sectaire », affirme la Miviludes dans son rapport annuel publié mercredi 7 avril 2010. Dans un dossier central consacré aux risques sectaires susceptibles de toucher les mineurs, particulièrement vulnérables, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires met en avant le rôle protecteur de la PMI (Protection maternelle et infantile) contre ces risques. La PMI instruit les dossiers des établissements de type « crèches collectives, halte-garderie, micro-crèches, jardins d'enfants, crèches familiales, 'multi-accueil', etc. » demandant l'autorisation d'accueillir des enfants de moins de six ans auprès des conseils généraux. Pour limiter les risques de dérive sectaire, tous ces établissements doivent être dirigés par des titulaires d'un diplôme d'État (« médecine, puéricultrice, éducateur ») justifiant de trois années d'expérience professionnelle. Et « le projet d'établissement doit faire apparaître clairement le projet éducatif, social, les compétences des personnels, la définition de la place des familles, etc. », rappelle la Miviludes. Une fois créé, l'établissement est contrôlé régulièrement par des médecins de PMI.