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La FIPN (Force d'intervention de la police nationale), qui regroupe le Raid, les GIPN (groupes d'intervention de la police nationale) locaux et la brigade anti-commando de la Préfecture de police, « sera opérationnelle dans deux ans », selon Amaury de Hauteclocque, commissaire divisionnaire, chef du Raid depuis 2007 et de la Force d'intervention de la police nationale depuis de sa création en 2009. « L'agenda et le programme de travail que nous avons élaboré devraient permettre d'uniformiser nos pratiques dans les deux ans à venir », explique-t-il lors d'un petit-déjeuner organisé par le HCFDC (Haut comité français pour la défense civile), jeudi 8 avril 2010. Créée le 31 juillet 2009, la FIPN a été inaugurée par Brice Hortefeux le 1er décembre. Il s'agissait d'adapter le dispositif français aux évolutions du terrorisme, rappelle Amaury de Hauteclocque.
« Les deux grandes forces de sécurité intérieure ont chacune leur légitimité et elles ont vocation à coopérer pour assurer la sécurité partout et pour tous », explique Brice Hortefeux lors de l'inauguration des nouvelles infrastructures du GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) à Versailles-Satory, jeudi 8 avril 2010. Le ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales affirme « veiller quotidiennement et personnellement à ce que la gendarmerie prenne toute sa place au sein du ministère et à ce que le rapprochement nécessaire puisse s'opérer dans un esprit de complémentarité, d'efficacité et d'équilibre ». « Nous avons besoin des capacités de la gendarmerie et nous avons besoin des capacités de la police. Il nous faut additionner, et non pas diviser », souligne le ministre.
Le Raid (service de recherche, d'assistance, d'intervention et de dissuasion) et les groupes d'intervention de la police nationale - comme la brigade anti-commando de la préfecture de police -, regroupés au sein de la force d'intervention de la police nationale, « resteront naturellement distincts des services spécialisés de la gendarmerie nationale (GIGN) ». C'est ce qu'indique le ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales dans une réponse écrite publiée au Journal Officiel, le 9 mars 2010.