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« Il faudra augmenter la durée du temps de travail. J'ai proposé de l'indexer sur l'espérance de vie. Ça me paraît évident : nous sommes aujourd'hui à 41 ans (de durée de cotisation) en 2012 et je pense que la fixer à 42 ans en 2020 est une mesure qui pourrait être raisonnable ». C'est ce que déclare Jean-François Roubaud, président de la CGPME ce lundi 12 avril 2010, à l'issue de sa rencontre avec le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique Éric Woerth et le secrétaire d'État chargé de la Fonction publique, George Tron dans le cadre de rencontres bilatérales organisées avec l'ensemble des partenaires sociaux sur la réforme des retraites. Ces premières rencontres portent plus spécifiquement sur la méthode et le calendrier.
Il est « prématuré d'engager la réflexion avec simplement un débat sur les différents paramètres. Il est prioritaire de se donner comme méthode de travail la recherche d'objectifs consensuels à partager. Que cherchons-nous à faire ? Cherchons-nous à maintenir le niveau de vie des Français et maintenir la compétitivité du site France et des entreprises françaises ? (…) En fonction des scénarios actuellement calculés par le Conseil d'orientation des retraites, nous verrons quels sont les paramètres qu'il faut bouger pour atteindre ses ambitions là ». C'est ce que déclare le présidente du Medef, Laurence Parisot ce lundi 12 avril 2010, à l'issue de sa rencontre avec le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique Éric Woerth et le secrétaire d'État chargé de la Fonction publique, George Tron dans le cadre de rencontres bilatérales organisées avec l'ensemble des partenaires sociaux sur la réforme des retraites.
« Vouloir absolument faire une réforme des retraites qui sera écrite d'ici à cet été même si elle sera débattue au Parlement à la rentrée nous semble court et réducteur au risque de se contenter de faire évoluer les paramètres que l'on connaît et de ce fait accentuer les inégalités qui existent dans notre système de retraite », déclare le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque ce lundi 12 avril 2010, à l'issue de sa rencontre avec le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, Éric Woerth et le secrétaire d'État chargé de la Fonction publique George Tron, dans le cadre de rencontres bilatérales organisées avec l'ensemble des partenaires sociaux sur la réforme des retraites. Ces premières rencontres portent plus spécifiquement sur la méthode et le calendrier. « Nous souhaitons tout mettre sur la table c'est à dire aborder tous les éléments qui concernent nos régimes de retraite et étudier, au delà de notre régime actuel de répartition, les différents régimes de répartition qui existent en Europe celui ou ceux qui seraient les plus adaptés. Or aujourd'hui le calendrier que nous propose le gouvernement nous semble trop court pour pouvoir aller au fond des sujets » ajoute François Chérèque.
« J'ai confirmé au ministre qu'il était hors de question pour Force ouvrière d'accepter ou un recul de l'âge de la retraite ou un allogement de la durée de cotisation. De la même manière nous avons réaffirmé que nous tenons au Code des pensions et j'ai mis l'accent sur les question d'emploi et les questions de salaire », déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière ce lundi 12 avril 2010, premier des partenaires sociaux à rencontrer le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique dans le cadre de rencontres bilatérales organisées avec l'ensemble des partenaires sociaux sur la réforme des retraites. Ces premières rencontres portaient plus spécifiquement sur la méthode et le calendrier. Le gouvernement prévoit un premier document vers le milieu du mois de mai avec plusieurs options. Un projet plus détaillé vers le milieu du mois de juin avec un passage en Conseil des ministres au début du mois de juillet et devant le Parlement en septembre.
Le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, Éric Woerth, a écrit ce vendredi 2 avril 2010 aux responsables des organisations syndicales et professionnelles représentatives au plan national et interprofessionnel pour les convier à une première série de réunions bilatérales sur la réforme des retraites. Ces réunions, dont le principe avait été annoncé à l'occasion de la réunion d'agenda social à l'Élysée le 15 février 2010 (AEF n°275622), et dont la première aura lieu le 12 avril 2010, doivent permettre d' « examiner l'ensemble des pistes possibles de réforme » et concerneront « tant le secteur privé que le secteur public ».
« Si nous voulons sauver notre système de retraite, nous ne pouvons plus différer les décisions. Ces décisions seront donc prises au début de l'automne sous la forme d'un texte que le gouvernement déposera sur le bureau des deux assemblées », déclare ce lundi 15 février 2010 le président de la République, Nicolas Sarkozy, au terme de la réunion d'agenda qui réunissait ce matin à l'Élysée, le président, le Premier ministre, une partie du gouvernement, ainsi que les responsables des organisations syndicales et patronales interprofessionnelles les plus représentatives au plan national. L'objectif de cette réunion était d'arrêter la liste des questions à inscrire à l'agenda social de l'année 2010, leur calendrier et les méthodes de travail pour les traiter. Sur la base des projections du COR relatives à l'équilibre financier des régimes de retraites qui seront publiées en avril prochain, « Xavier Darcos [ministre du Travail] et Éric Woerth [ministre de la fonction publique] pour la partie publique entameront des négociations avec les partenaires sociaux qui se dérouleront en avril, juin, juillet, éventuellement en août si c'est nécessaire et au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilité et déposera un texte », précise le président qui souhaite que « la question de la pérennité [du] système de retraite [soit] réglée à l'automne prochain ».