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Diffuser les bonnes pratiques, réfléchir aux points qui posent problème, échanger et s'inspirer des projets des autres. Telle est la mission des Fraru (Forums régionaux des acteurs de la rénovation urbaine) dont la première des six étapes se déroule à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le mercredi 14 avril 2010 pour les régions Île-de-France et Centre (1). Ces forums, organisés tous les deux ans depuis 2006, sont portés par l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) en association avec l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances). Ils doivent permettre de faire le point sur le PNRU (Programme national de rénovation urbaine) (AEF Habitat et Urbanisme n°271649). « On essaie de faire se rencontrer tous les acteurs qui gravitent autour des projets de rénovation : mairies, départements, architectes, urbanistes et bailleurs. Le but c'est surtout d'échanger. Il n'y a pas plus d'ambition que cela », précise à AEF Habitat et Urbanisme Sandra Tita-Farinella, chargée de l'animation des réseaux professionnels à l'Anru. Près de 600 personnes sont attendues pour cette première rencontre.
« Je mesurerai les résultats de l'Anru [Agence nationale pour la rénovation urbaine] à l'aune de ses effets périphériques sur l'ensemble du territoire et pas seulement des changements réalisés dans les zones Anru. » C'est ce qu'explique Christophe Robert, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre et membre du CES (Comité d'évaluation et de suivi) de l'Anru, vendredi 26 mars 2010, à une semaine de la présentation du rapport 2009 du CES qui aura lieu le 2 avril. À l'occasion d'un atelier intitulé « Le malaise des banlieues est-il soluble dans la rénovation urbaine », dans le cadre des 6es Entretiens de l'aménagement qui se déroulent à Bordeaux (1), Christophe Robert dévoile les grandes lignes du rapport et fait part de ses propres observations. « Du point de vue de l'intervention, l'Anru est au rendez-vous, le rythme de croisière actuel est devenu plus satisfaisant. Mais du point de vue des objectifs du PNRU (Programme national de rénovation urbaine), les résultats sont beaucoup moins évidents. »
Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville fait de « l'articulation entre l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) et l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances) » une des priorités de l'action de l'Acsé dans les prochains mois. « Cette harmonisation est indispensable », assure-t-il, mercredi 10 février 2010, lors de la réunion du conseil d'administration de l'Agence qui s'est tenu sous la nouvelle présidence de Jeannette Bougrab, après la réorganisation de l'Agence au niveau territorial. « Alors que le programme de rénovation urbaine est en oeuvre, il faut améliorer les synergies possibles avec les actions de l'Acsé », indique Xavier Darcos qui entend notamment « renforcer le dispositif « chantiers rénovation/ insertion » pour faire en sorte, en lien avec les clauses d'insertion de la rénovation urbaine et plus largement de tous les marchés publics, de favoriser l'insertion sociale et professionnelle des populations issues de ces quartiers ».
Progression des paiements de plus de 70 % par rapport à 2008, doublement des engagements qui atteignent 2,1 milliards d'euros : la mise en oeuvre du PNRU (programme national de rénovation urbaine) s'accélère. C'est le message délivré par le directeur général de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), Pierre Sallenave et le président du conseil d'administration, Gérard Hamel (également député maire UMP de Dreux), lors des voeux mardi 19 janvier 2010. « Nous sommes à un tournant dans le déroulement du programme. Nous avons passé cinq ans à signer essentiellement des contrats. Maintenant, les choses s'accélèrent. C'est une réalité de terrain : il y a des grues, des chantiers partout », explique Pierre Sallenave, estimant qu'il y a d'ores et déjà « des transformations urbaines spectaculaires bien visibles ».