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« Il faut d'abord démontrer que l'Anru 1, ça marche. On ne pourra pas faire l'économie d'une évaluation si on veut rendre incontournable un Anru 2 », déclare Gérard Hamel, député-maire (UMP) de Dreux et président du Conseil d'administration de l'Anru, lors d'un point presse organisé à l'occasion du premier Fraru (Forum Régional des Acteurs de la Rénovation Urbaine) de l'année 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°271465) consacré à l'Île-de-France et à la région Centre (1). « Tous les élus que je rencontre estiment qu'il faut poursuivre l'effort. La question est de savoir si l'État aura les moyens de faire autant en si peu de temps. Il faudra peut être trouver d'autres possibilités de partenariat. La présence d'initiatives privées dans les opérations en cours démontre que l'on peut arriver à une certaine mixité et que l'investissement privé peut trouver sa place dans la rénovation urbaine. »
« En matière de diversification [mixité sociale], l'Anru n'a pas atteint les objectifs initialement fixés et nous ne les atteindrons probablement pas d'ici 2013 », reconnaît Pierre Sallenave, lors d'un point presse organisé à l'occasion du premier Fraru (Forum Régional des Acteurs de la Rénovation Urbaine) de l'année 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°271465) consacré à l'Île-de-France et à la région Centre. Invité à réagir aux conclusions du rapport du Ces (Comité d'évaluation et de suivi) de l'Anru (AEF Habitat et Urbanisme n°271649), le directeur général de l'agence pointe le caractère équilibré du document et regrette que les media aient principalement « mis en avant ce qui relève de la critique. »
Jacques Attali, président de la Commission pour la libération de la croissance française, salue le travail effectué par l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), « dont le conseil de surveillance a efficacement défini la stratégie », lors de son audition par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, le mercredi 24 mars 2010. « Ce type de gouvernance aurait dû être mis en place dans d'autres secteurs administratifs », note l'ancien conseiller de François Mitterrand à l'Élysée, qui a été chargé de rédiger de nouvelles préconisations pour « accroître le potentiel de croissance » du pays, après un premier rapport remis en janvier 2008 (AEF Habitat et Urbanisme n°274818). Il annonce la publication le 15 mai prochain d'un bilan de la mise en oeuvre des propositions de ce rapport. « Nous donnerons également notre vision de l'économie française à l'horizon 2020. » La commission fera ensuite le point, « au début du mois de juillet » sur les préconisations qui n'ont pas été mises en oeuvre et sur « les nouvelles qui nous sembleraient opportunes. »
« Je mesurerai les résultats de l'Anru [Agence nationale pour la rénovation urbaine] à l'aune de ses effets périphériques sur l'ensemble du territoire et pas seulement des changements réalisés dans les zones Anru. » C'est ce qu'explique Christophe Robert, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre et membre du CES (Comité d'évaluation et de suivi) de l'Anru, vendredi 26 mars 2010, à une semaine de la présentation du rapport 2009 du CES qui aura lieu le 2 avril. À l'occasion d'un atelier intitulé « Le malaise des banlieues est-il soluble dans la rénovation urbaine », dans le cadre des 6es Entretiens de l'aménagement qui se déroulent à Bordeaux (1), Christophe Robert dévoile les grandes lignes du rapport et fait part de ses propres observations. « Du point de vue de l'intervention, l'Anru est au rendez-vous, le rythme de croisière actuel est devenu plus satisfaisant. Mais du point de vue des objectifs du PNRU (Programme national de rénovation urbaine), les résultats sont beaucoup moins évidents. »
Un bilan intermédiaire des diagnostics de GUP (gestion urbaine de proximité) va être réalisé en 2010 par le secrétariat général du CIV (comité interministériel des villes) et l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances) en association avec l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), la DGALN (direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature) et l'USH (Union sociale pour l'habitat). C'est ce qu'indique une circulaire du SG-CIV adressée, le 17 février 2010, aux préfets de région et de département, et qui comprend, en annexe, un document « questions-réponses » actualisé rappellant les modalités de ces diagnostics (cadrage de la GUP, présentation des diagnostics, marché lancé par l'Acsé pour sélectionner les prestataires, champ d'application de la mesure...).
Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville fait de « l'articulation entre l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) et l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances) » une des priorités de l'action de l'Acsé dans les prochains mois. « Cette harmonisation est indispensable », assure-t-il, mercredi 10 février 2010, lors de la réunion du conseil d'administration de l'Agence qui s'est tenu sous la nouvelle présidence de Jeannette Bougrab, après la réorganisation de l'Agence au niveau territorial. « Alors que le programme de rénovation urbaine est en oeuvre, il faut améliorer les synergies possibles avec les actions de l'Acsé », indique Xavier Darcos qui entend notamment « renforcer le dispositif « chantiers rénovation/ insertion » pour faire en sorte, en lien avec les clauses d'insertion de la rénovation urbaine et plus largement de tous les marchés publics, de favoriser l'insertion sociale et professionnelle des populations issues de ces quartiers ».