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Une nouvelle version du projet d'accord relatif à la prévention des risques psychosociaux et aux conditions de travail au sein de Pôle emploi sera discutée, mardi 20 avril 2010, lors de la sixième séance de négociation entre la direction générale de l'opérateur et les organisations syndicales. Le projet d'accord évoque la « responsabilité sociale » de Pôle emploi en matière de prévention du stress au travail de ses quelque 48 000 salariés, et décline une série de mesures élaborées à partir des réponses au questionnaire envoyé en novembre 2009 (AEF n°278577). Le projet d'accord vise ainsi à « construire une organisation du travail visant à éradiquer les facteurs de risques psychosociaux » et à « assurer de bonnes conditions de travail et des moyens, tant humains que matériels, adaptés aux besoins de l'activité exercée et à la charge de travail assumée ». Il prévoit de prendre en compte « les évolutions technologiques, les modes d'organisation du travail, le dialogue social du terrain et l'influence des facteurs ambiants ». Après la réunion du 20 avril, une nouvelle séance de négociation sur les risques psychosociaux est prévue le 18 mai 2010.
Le SNU Pôle emploi FSU émet un texte de propositions pour la prévention des risques psychosociaux au sein de l'opérateur, à la veille d'une nouvelle séance de négociation sur le sujet prévue le mardi 23 février 2010 et après deux jours de grève des agents de Pôle emploi en Corse, à la suite d'une tentative de suicide d'une salariée. Le SNU, première organisation syndicale de Pôle emploi, estime que le projet d'accord de la direction, transmis la semaine précédente (AEF n°275440) « ne tient absolument pas compte de la hiérarchisation des risques » révélée par le questionnaire envoyé aux agents fin 2009. 72 % des agents s'y plaignent d'une « quantité de travail excessive ». L'organisation propose donc la mise en oeuvre d'un « plan d'action, décliné en deux parties », entre mesures d'urgence et mesures de « moyen terme ».
La direction générale de Pôle emploi a transmis aux organisations syndicales de l'opérateur un nouveau projet d'accord sur la prévention des risques psychosociaux, dans le cadre de la négociation sur le sujet. Cette deuxième version du document transmis début janvier 2010 a été examinée mardi 16 février 2010 dans le cadre de la troisième séance de négociation sur le stress au travail (AEF n°278220). Parmi les principales nouveautés du texte, il est notamment précisé que le questionnaire sur les conditions de travail adressé à l'ensemble des agents fin 2009 n'est qu'un « premier diagnostic ». La direction générale de Pôle emploi ouvre donc la possibilité de réaliser de nouvelles études sur le sujet, une demande formulée par plusieurs organisations syndicales de l'opérateur souhaitant mieux identifier le « malaise » des agents depuis la fusion ANPE-Assédic.
La direction générale de Pôle emploi a transmis aux organisations syndicales un projet d'accord sur la prévention des risques psychosociaux et les conditions de travail, à la suite de la première séance de négociation sur le sujet, mardi 5 janvier 2010. Elle y fait part de la nécessité d'une « vigilance particulière sur la question des risques psychosociaux », qu'appellent, selon elle, « l'aggravation du chômage depuis 2008 et les transformations liées à la création du nouvel établissement ». Le texte, qui s'appuie en partie sur les résultats du questionnaire sur les conditions de travail envoyé aux salariés de l'opérateur (AEF n°278577), est considéré par les organisations syndicales comme un « document de travail ». Il devrait servir de base aux trois autres séances de négociation prévues d'ici la fin du mois de février. Selon le projet d'accord, l'objectif est de « déterminer les outils » permettant de mieux appréhender les questions de stress au travail et de « doter la direction et les managers d'un cadre qui permette de prévenir, de détecter les risques psychosociaux et d'y faire face ».
Une large majorité de salariés (88,7 %) de Pôle emploi estiment qu'ils sont mal préparés aux changements affectant leur travail à la suite de la fusion ANPE-Assédic et de la création de l'opérateur : 48,7 % se disent « pas bien préparés », et 40 % « pas du tout ». Seuls 11,3 % des salariés de l'opérateur jugent avoir été correctement préparés. C'est ce qu'indiquent les résultats du questionnaire envoyé par la direction de Pôle emploi aux 48 540 salariés de l'opérateur le 5 novembre 2009 (AEF n°286405). 51,7 % y ont répondu, soit 25 087 personnes. Les réponses, ainsi qu'un diagnostic réalisé par le cabinet Isast, ont été présentées aux organisations syndicales de l'opérateur mardi 5 décembre 2010, à l'occasion de la première séance de négociation sur la prévention du stress et les conditions de travail. Entamée un an jour pour jour après l'ouverture de Pôle emploi au public, cette négociation était réclamée par les syndicats, qui dénoncent une dégradation des conditions de travail des salariés, confrontés à la réorganisation du nouvel opérateur et à l'afflux de demandeurs d'emploi sous l'effet de la crise économique.