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« Une meilleure politique de sécurité ne remplace pas une politique de la ville aujourd'hui en panne », estime l'association Ville et Banlieue, présidée par le maire (PS) de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Claude Dilain, jeudi 22 avril 2010. Cette réaction fait suite à un déplacement de Nicolas Sarkozy, en Seine-Saint-Denis, mardi 20 avril, au cours duquel il a affirmé vouloir reprendre la main « personnellement » sur les questions de sécurité. Ville et Banlieue note que les maires des villes concernées par les problèmes de délinquance partagent le constat d'échec fait par le président de la République en matière de sécurité. « Pour autant, les initiatives gouvernementales n'apporteront de solutions aux problèmes que si elles permettent au plan local de nouvelles coopérations entre l'État et les collectivités », note l'association en prônant une mobilisation plus large de l'État.
Trois associations d'élus annoncent, vendredi 9 avril 2010, qu'elles vont proposer « dans les prochains jours » huit orientations stratégiques « pour une réforme efficace et fédératrice de la politique de la ville ». L'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), l'Acuf (Association des communautés urbaines de France) et l'AMVBF (Association des maires ville et banlieue de France) signalent également, alors qu'a lieu le troisième forum « Espoir banlieue » à Nice, qu'elles vont demander à être reçues par le Premier ministre pour lui présenter leurs propositions. Les associations appellent de leurs voeux la programmation d'une deuxième phase de rénovation urbaine ou « Anru 2 » dès 2012. Elles estiment que la réforme de la politique de la ville doit intégrer certains principes, dont « le partenariat de tous les acteurs impliqués - État, communes, EPCI, de partements, re gions, associations », la « concentration des difficultés » impliquant celle des moyens d'actions et « l'engagement solidaire de l'État aux côtés des pouvoirs locaux ».
« Nous sommes dans l'obligation aujourd'hui de refonder la péréquation car les mécanismes anciens sont devenus inopérants avec la réforme de la taxe professionnelle. C'est une opportunité historique de réduire les inégalités territoriales », déclare Philippe Dallier, sénateur maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) lors des assises de la péréquation organisées à Paris, le jeudi 1er avril 2010, par l'AMVBF (Association des maires ville et banlieue de France), l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France) et l'Acuf (Association des communautés urbaines de France). Rappelant que la loi de Finances pour 2010 prévoit une clause de revoyure sur ce sujet, il estime qu' « il faut repenser le système » en mettant dans la balance la richesse disponible d'un côté et les charges des collectivités de l'autre, « en prenant en compte le surplus lié aux difficultés sociales que rencontrent certaines d'entre elles ». Plusieurs intervenants dont François Pupponi, député maire (SRC) de Sarcelles (Val-d'Oise) et vice-président de Ville et Banlieue, soulignent qu'ils sont sur la même ligne.
« Rompre avec la logique de zonage actuel figé et rigide, qui a montré ses limites, pour entrer dans une véritable logique de contractualisation et permettre à terme un retour au droit commun » : tel est le sens des préconisations du rapport « Une conception rénovée de la politique de la ville : d'une logique de zonage à une logique de contractualisation » remis au Premier ministre, mercredi 23 septembre 2009, par le sénateur UMP de l'Aisne Pierre André, président de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), et du député UMP d'Eure-et-Loir Gérard Hamel, membre de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS). François Fillon leur avait confié la mission de proposer une méthode opérationnelle de révision de la géographie des ZUS et des Cucs (contrats urbains de cohésion sociale).