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La crise économique n'a pas freiné le développement de la mobilité internationale dans les entreprises. Ainsi, une étude menée par la société de conseil en mobilité ECA International à l'été 2009 démontre qu'une majorité d'entreprises (70 %) prévoyaient d'augmenter le nombre d'expatriations. Cependant, « la pression sur les coûts progresse », relève Frédéric Franchi, expert en mobilité internationale. « Les entreprises ont une gestion beaucoup plus avisée des coûts de la mission. Ce n'est pas forcément la rémunération du salarié qui diminue, mais le coût global, fiscalité et avantages en nature inclus. » Frédéric Franchi répond aux questions d'AEF.
« Mieux connaître le profil, les souhaits et les attentes des futurs expatriés », tel est l'objectif annoncé de la création de « l'observatoire des populations expatriées » par Berltiz Consulting en partenariat avec le CNRS et l'institut de sondage BVA. Cet observatoire va débuter par une enquête en ligne, et par des entretiens de visu, auprès de tous les salariés et de leurs conjoints concernés par un départ. Cette enquête vise à leur donner l'occasion de s'exprimer sur les différents aspects touchant à ce projet d'expatriation : le degré de préparation personnelle et professionnelle, les attentes personnelles et familiales, les changements imaginés, la perspective d'acquisition de nouvelles compétences et leurs conséquences au retour. Les premiers résultats sont attendus à la fin de l'année 2009, pour un premier rapport en mars 2010. Ces données constitueront un « observatoire des populations expatriées ».
"Quel est le niveau de maturité des entreprises françaises internationales dans la gestion des talents? Quels stratégies et dispositifs sont mis en place en termes d'attractivité, de recrutement et de développement des carrières et des compétences? La gestion des talents, dans un contexte de crise économique, conserve-t-elle tout son sens au bénéfice de l'entreprise?" Telles sont quelques-unes des questions posées lors de la présentation, mardi 10 février 2009, de la première édition d'un livre blanc sur le "panorama des ressources humaines", intitulé: "La guerre des talents: vers une nouvelle mondialisation?". Ce livre blanc repose sur une étude réalisée par TNS Sofres, en partenariat avec le cabinet BearingPoint, auprès de 150 décideurs RH de grandes entreprises françaises.
Europ Assistance fait évoluer son offre de couverture des salariés en mission et mobilité professionnelle. Les services d'assistance liés à la mobilité professionnelle des salariés proposés par la compagnie reposent désormais sur deux offres: "pass missions multi" pour les missions d'une durée de moins de 180 jours et "pass expatriation multi" pour les séjours à l'étranger dépassant 180 jours.
Deux tiers des entreprises interrogées par ECA International dans le cadre de son "panorama 2008 de la mobilité internationale" déclarent avoir augmenté au cours des trois dernières années le nombre de missions de longue durée qu'elles proposent à leurs employés. Cette tendance, fréquemment favorisée par "le développement de l'activité du groupe" hors de ses frontières (motif fourni par 84% des interrogés) et bien perçue par les employés (dont 62% jugent une expatriation "enrichissante et utile"), oblige cependant les responsables des ressources humaines à adapter la planification et la gestion de ces missions ainsi que la phase de "post-mission".
L'organisation, par de grandes entreprises, de "plates-formes de gestion sur le territoire suisse" retient particulièrement l'attention du Cleiss (Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale), dans son rapport d'activité 2007 adopté par son conseil d'administration le 26 juin 2008. "À ces plates-formes, explique le Cleiss, sont rattachés des salariés venant de divers États, européens ou non européens, qui n'ont jamais effectivement travaillé en Suisse et qui cependant sont détachés de Suisse vers la France au titre soit des règlements européens, soit de la convention bilatérale franco suisse". "Ces situations ont retenu l'attention des autorités françaises, mais les solutions mises en oeuvre en 2007 sont des solutions provisoires", regrette le Cleiss.