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Les ministres de l'Environnement du groupe Basic, qui regroupe les quatre pays émergents que sont le Brésil, l'Afrique du sud, l'Inde et la Chine, appellent à trouver « une issue juridiquement contraignante » aux négociations internationales sur le climat « à Cancun en 2010 ou au plus tard en Afrique du sud en 2011 ». Telle est la conclusion de la troisième réunion du groupe, qui s'est tenue au Cap (Afrique du sud) les 25 et 26 avril 2010. Le principe d'une réunion régulière des pays Basic a été adopté par les quatre pays émergents au lendemain du sommet de Copenhague (L'AEF n°277204).
La « Conférence mondiale des peuples sur les changements climatiques et les droits de la Terre mère » de Cochabamba (Bolivie) (L'AEF n°270743) s'est achevée, jeudi 22 avril 2010, par un « Accord des peuples » demandant notamment « la création d'un Tribunal international de justice climatique et environnementale » « qui aurait la capacité juridique de prévenir, juger et sanctionner les États, les entreprises et les personnes pour pollution entraînant des changements climatiques ». Cette demande s'appuie sur le constat du « manque de volonté politique des pays développés pour accomplir de manière effective leurs engagements et obligations dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et le protocole de Kyoto » et de « l'absence d'instance légale internationale de prévention et de sanctions des crimes climatiques et environnementaux à l'encontre de la Terre mère ».
Il ne faut pas « attendre [de Cancun] beaucoup plus que ce qui est possible » mais « il y a un plus grand consensus que ce que vous pourriez penser de façon générale », déclare l'envoyé spécial américain pour les négociations climatiques, Todd Stern, lors d'une conférence de presse téléphonique après une réunion du FEM (Forum des économies majeures) à Washington dimanche 18 et lundi 19 avril 2010 (L'AEF n°270847). Avant le sommet de Copenhague en décembre 2009, « les attentes sont allées bien au-delà de ce qui était réellement possible et cela n'a pas aidé », estime en effet le négociateur américain.
« Les négociations ont été très laborieuses. Tellement laborieuses que l'on peut se demander si le processus onusien sera capable de porter les choses à leur terme. » C'est ce qu'indique à AEF Brice Lalonde, ambassadeur chargé des négociations internationales sur le changement climatique pour la France, lundi 12 avril 2010. Il s'exprime à l'issue des trois jours de négociations sous l'égide de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui se sont déroulées à Bonn (Allemagne) du 9 au 11 avril. La rencontre de Bonn a réuni 1 700 délégués de 175 pays, marquant la reprise du cycle de négociation qui doit aboutir à la réunion de la conférence des parties à Cancun (Mexique), du 29 novembre au 10 décembre 2010.
« Les ministres expriment leur intention de communiquer des informations sur leurs actions volontaires d'atténuation auprès du secrétariat de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) d'ici le 31 janvier 2010. » C'est ce qu'indiquent les pays membres du groupe Basic (Brésil, Afrique du sud, Inde et Chine), dimanche 24 janvier 2010, à l'issue d'une réunion à New Delhi (Inde). Les pays du groupe Basic sont membres du G77+ Chine, qui regroupe 131 pays en développement, lors des séances de négociations internationales sur le climat.