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« Le chef de l'État opte pour une solution qui va accroître la rentabilité du transport routier et ce, aux dépends du rail », réagit l'association Agir pour l'environnement à propos de l'entretien accordé, vendredi 30 avril 2010, par Nicolas Sarkozy à la « France agricole » et dans lequel il annonce « l'utilisation des camions de 44 tonnes dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire dès l'été prochain » (L'AEF n°269935). Il s'agit d' « asphyxier le fret ferroviaire à l'aide de mesures techniques et financières » et d'un « signal anti-écologique aux lobbies agricoles », analyse l'association.
« Pour soutenir la compétitivité de nos agriculteurs, je vous annonce quelque chose qui est demandé depuis très longtemps : c'est l'utilisation des camions de 44 tonnes dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire dès l'été prochain. » C'est ce que déclare le président de la République Nicolas Sarkozy, dans un entretien à la « France agricole », vendredi 30 avril 2010. « Cela aura un double effet : réduire les émissions des gaz à effet de serre et, tenez-vous bien, apporter un gain de productivité de 11 % sur le prix des matières premières agricoles. C'est 80 millions d'euros par an pour ces filières », justifie le chef de l'État. « Nos partenaires européens peuvent déjà le faire, et il était important de donner satisfaction sur ce point. »
« Les poids lourds de 60 tonnes restent interdits en France. Mais suite aux débats du Sénat sur le projet de loi Grenelle I, nous avons décidé de mener des études pour voir si des expérimentations locales et très encadrées étaient possibles pour des camions de 40 tonnes allant jusqu'à 25 mètres de longueur. » C'est ce que déclare à l'AEF le secrétariat d'État aux Transports, mardi 7 avril 2009. Selon FNE (France nature environnement), il s'agit d'une « violation complète des engagements du Grenelle de l'environnement ».
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.