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« Le terme 'campus d'excellence' était impropre. Il renvoie davantage à un lieu de vie dans une université et le président de la République a déjà lancé le plan campus destiné à financer des investissements sur ces lieux de vie. Ici, il s'agit de financer des innovations en matière de formation de haut niveau ainsi que des programmes liés à la recherche et à l'innovation. » C'est ce qu'explique François Fillon, Premier ministre, lundi 3 mai 2010, à l'issue du comité interministériel sur les investissements d'avenir (AEF n°269798). Le gouvernement a en effet décidé de substituer à l'expression « campus d'excellence » celle d' « initiatives d'excellence ». Ces « initiatives d'excellence » font l'objet d'une « phase de concertation avec tous les acteurs avant le lancement des appels à projets » jusqu'à l'été, précise le Premier ministre. Le dossier de presse de Matignon précise que les appels à projets seront lancés « entre juillet et septembre » et que « les premières initiatives d'excellence [seront sélectionnées] au second semestre 2011 ».
Réuni sous la présidence de François Fillon, Premier ministre, le comité interministériel sur les investissements d'avenir valide les dix premières conventions entre l'État et les opérateurs chargés de « mettre en oeuvre la sélection des projets et d'en assurer le suivi », lundi 3 mai 2010. « Ces dix conventions représentent un investissement de 6,85 milliards d'euros, sur les 35 milliards du programme », indique François Fillon, précisant qu' « elles généreront un total de 16 milliards de financements grâce à la mobilisation de financements complémentaires issus notamment du secteur privé ». Le Premier ministre annonce que ces dix conventions « seront transmises dès ce soir aux commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat », qui pourront émettre un avis avant leur signature (AEF n°275702). Les premiers appels à projets découlant de ces conventions « seront lancés en juin » et « toutes les autres conventions, une quarantaine au total, devraient être signées à l'été, à l'issue d'un nouveau comité interministériel », ajoute François Fillon.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche organise une « journée d'information sur le grand emprunt » le 25 mai 2010 à la Sorbonne. Elle s'adresse à « toute la communauté universitaire et scientifique », enseignants-chercheurs, chercheurs et responsables de laboratoires. « Au cours de cette journée, seront rappelés les axes prioritaires du grand emprunt, présentés les différents appels à projets, leur mode de sélection, les conditions pour se porter candidat… ». Si le programme détaillé n'est pas encore disponible, le ministère indique que « des ateliers thématiques permettront d'approfondir ces différents points ». Ils seront organisés par grands domaines disciplinaires : santé ; sciences de l'homme et de la société ; sciences exactes.
« Un comité interministériel devrait se tenir au début du mois de mai et pourrait décider du lancement des premiers appels à projets de l'emprunt national », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 20 avril 2010 (AEF n°273434). En visite au laboratoire PCPB (physico-chimie, pharmacotechnique et biopharmacie) associant le CNRS et l'université Paris-Sud, sur le site de la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), la ministre indique que « tous les appels à projets ne seront pas lancés en même temps, les plus simples arriveront d'abord ». Parmi ces « plus simples », elle cite notamment les programmes de recherche en biosanté, auxquels l'emprunt attribue 1,35 milliard d'euros qui transiteront par l'ANR (AEF n°276802).
« Le discours de la ministre [sur le grand emprunt] va très clairement dans le sens de ce que nous souhaitions », se félicite Lionel Collet, président de la CPU, lors d'une conférence de presse donnée le 2 avril 2010 par les membres du bureau lors du colloque qui se tient à Nancy (AEF n°273120). « Nous avons été entendus sur trois points : nous voulions tout d'abord que l'excellence soit accompagnée où qu'elle soit, et nous avons senti une inflexion dans le discours de la ministre sur ce point. Elle a également annoncé que la CPU serait consultée comme 'la CPU allemande' [HRK] l'a été sur des projets équivalents [Exzellenzinitiative] (AEF n°277623). Nous nous inquiétions enfin de la possibilité d'un schéma type de mode de regroupement et de gouvernance. Or, nous avons entendu que la gouvernance ne devrait pas prévaloir sur la qualité scientifique du projet », explique Lionel Collet avant de poursuivre : « Mais nous avons besoin de temps. Nous ne voudrions pas que les appels à projets soient publiés avant que nous ayons eu quelques semaines pour en débattre. »
« Le grand emprunt, c'est beaucoup d'argent pour faire émerger l'excellence partout où elle se trouve, mais elle n'est pas partout de la même taille : cela peut être un laboratoire, une activité comme la valorisation ou elle peut être plus générale sur un site. » C'est ce qu'explique Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'enseignement supérieur et la recherche vendredi 2 avril 2010 au colloque de la CPU à Nancy. Il intervient après que Valérie Pécresse a exposé « les premières grandes lignes de la mise en œuvre du grand emprunt » (AEF n°272215), et également après Jean-Marc Monteil, chargé de mission au cabinet de François Fillon (AEF n°272199).
Il est « nécessaire de lancer rapidement les premiers appels à projet du Grand emprunt » - dont environ 8 milliards seront affectés à la recherche (AEF n°277522) - , déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, jeudi 1er avril 2010, à l'occasion du colloque annuel de la CPU à Nancy (AEF n°273120). « Je pense en particulier aux équipements d'excellence, de 1 à 20 millions d'euros environ, qui seront au service d'un projet scientifique commun ; ces équipements que vos laboratoires ont tant de difficultés à financer et qui leur manquent cruellement », souligne-t-elle, précisant qu'elle souhaite qu'ils soient « mis à la disposition du plus grand nombre pour être utilisés de manière optimale ». Suivront ensuite, indique la ministre, les lancements de « la dynamique des laboratoires d'excellence, des instituts de recherche technologique, des IHU (Instituts hospitalo-universitaires) et des Satt (Société d'accélération du transfert de technologies) » (AEF n°276711).