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« Il me semble crucial d'approfondir la coopération qui existe déjà entre l'Éducation nationale, la police et la justice », affirme le président de la République, lors d'un discours sur le thème de la lutte contre les violences à l'école et contre l'absentéisme devant les préfets, les procureurs généraux, les recteurs, les inspecteurs d'académie et les directeurs d'établissement, mercredi 6 mai 2010 (AEF Sécurité globale n°269712). « 5 247 correspondants sécurité-école ont d'ores et déjà été désignés dans les rangs de la police et de la gendarmerie pour 7 881 établissements scolaires du second degré », précise Nicolas Sarkozy (AEF Sécurité globale n°270763).
Les chefs des 53 établissements retenus pour la mise en place d'un bureau destiné au policier ou au gendarme référent ont été réunis, mardi 4 mai 2010 par Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, et Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, indiquent-ils dans un communiqué commun. C'est le président de la République qui avait annoncé le 20 avril dernier à l'occasion d'un déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis) la mise en place d'un policier ou d'un gendarme référent dans 53 établissements « identifiés comme particulièrement sensibles » (AEF Sécurité globale n°270763). L'entourage de Luc Chatel précise que la « liste » de ces établissements ne sera pas rendue publique, mais assure qu'elle a été élaborée « en concertation entre les services du ministère de l'Intérieur et ceux du ministère de l'Éducation nationale ». « Choisis parmi les établissements les plus exposés aux phénomènes d'intrusions et de violences aux abords, les lycées et collèges sélectionnés sont répartis dans onze académies de la France métropolitaine », indique le communiqué.
Une circulaire parue au bulletin officiel du ministère de la Justice définit les modalités de mise en oeuvre du « nouveau schéma territorial de lutte contre les fraudes », vendredi 30 avril 2010. Cette circulaire établie par la DGAC (Direction des affaires criminelles et des grâces) précise les conditions d'application du décret relatif à la coordination de la lutte contre les fraudes, présenté en conseil des ministres mercredi 24 mars 2010 par le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, François Baroin (AEF Sécurité globale n°272893).
Nicolas Sarkozy s'adressera, mercredi 5 mai 2010 à 17h au Palais de l'Élysée, à l'ensemble des préfets, des procureurs généraux, des recteurs et des inspecteurs d'académie sur le thème de la lutte contre les violences à l'école et contre l'absentéisme. Le président de la République a annoncé le 20 avril à l'occasion d'un déplacement à Bobigny la mise en place d'un policier ou d'un gendarme référent dans 53 établissements « identifiés comme particulièrement sensibles », la création d'établissements spécialisés pour les élèves perturbateurs et une proposition de loi visant à systématiser la suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme injustifié et répété d'un élève (AEF Sécurité globale n°270763).
« Je ne peux pas laisser dire que le département de la Seine-Saint-Denis connaîtrait une baisse du nombre de ses policiers : entre 2005 et 2010, les effectifs de la Seine-Saint-Denis ont augmenté de 255 unités, plus de 6 % », affirme Nicolas Sarkozy en déplacement à la préfecture de Bobigny, à l'occasion de la prise de fonction du préfet de Seine-Saint-Denis Christain Lambert, mardi 20 avril (AEF Sécurité globale n°271829). Nicolas Sarkozy demande au nouveau préfet « d'affirmer l'autorité de l'État en Seine-Saint-Denis » où « des faits inacceptables se sont produits ces derniers mois ». Il affirme que l'ancien directeur du Raid « incarne une certaine idée de l'État, solide, efficace, proche du terrain ». Il rappelle par ailleurs que Christian Lambert « a participé à la mise en place de la police d'agglomération de la région parisienne et à ce titre, connaît très bien la Seine-Saint-Denis ».