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La « plate-forme de réservation hôtelière, type Samu social » devrait être expérimentée « dès cet automne », pour une durée de 6 mois à un an dans le 18e arrondissement de Paris. C'est ce qu'indique Gérald Briant, adjoint au maire (PS) du 18e arrondissement, chargé des affaires sociales et de la lutte contre l'exclusion, lors de la présentation du rapport sur les États généraux de l'hébergement d'urgence en hôtel (AEF Habitat et Urbanisme n°276332), jeudi 6 mai 2010. Cette plate-forme de réservation doit permettre de placer plus facilement les familles se retrouvant sans toit, de mieux négocier et contrôler les tarifs, de mieux encadrer les pratiques, et de libérer du temps pour que les travailleurs sociaux se concentrent sur l'accompagnement social. Elle devrait ensuite être généralisée dans les autres arrondissements de la capitale. Cette mesure fait partie des cinq recommandations du rapport issu des États généraux qui se sont tenus le 4 février dernier.
Mettre en place une « plateforme de réservation hôtelière gérée par le Samu Social, lequel est en capacité d'établir un rapport de force positif vis à vis des hôteliers ». C'est ce que propose Daniel Vaillant, député-maire (PS) du 18e arrondissement de Paris. Cette plateforme permettrait d'améliorer la qualité des prestations à travers « la signature d'une charte engageant les hôteliers adhérant au dispositif et un contrôle régulier » et servirait également d'outil de médiation entre familles et hôteliers, selon l'élu qui s'exprime lors des états généraux de l'hébergement d'urgence à l'hôtel, jeudi 4 février 2010. La mairie du 18e arrondissement prépare un rapport sur cette question pour le mois d'avril 2010 qui comprendra notamment les actes de ces états généraux. Selon l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme), 625 hôtels pratiquent l'hébergement social à Paris, dont 144 dans le 18e arrondissement (22 %). Dans cet arrondissement, désigné « arrondissement pilote » sur la question par le maire de Paris en mai 2009, environ 300 familles sont hébergées à l'hôtel, soit environ 1 000 personnes.
Créer un service public de l'hébergement et de l'accès au logement, et privilégier l'accès au logement ordinaire de droit commun y compris pour les personnes les plus vulnérables : tels sont les deux principes qui guident la stratégie d'ensemble du gouvernement pour la prise en charge des personnes sans-abri ou mal logées, présentée devant la presse mardi 10 novembre 2009 par Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme. Cette stratégie qui fait également l'objet d'une communication en conseil des ministres, ce mardi, repose sur « 20 propositions », élaborées en partenariat avec les associations, sous le pilotage d'Alain Régnier, préfet délégué à la coordination de l'hébergement et de l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées et nouvellement nommé secrétaire général du comité interministériel pour le développement de l'offre de logement.
Aider les ménages parisiens à payer leurs loyers quelle que soit leur composition familiale : tel est l'objectif de la Ville de Paris qui réforme ses aides au logement et crée une nouvelle allocation, « Paris logement ». 19 000 nouveaux ménages pourraient bénéficier de ces mesures, dont le coût global annuel est estimé à 12 millions d'euros, précise la mairie de Paris dans un communiqué du 29 septembre 2009. Elle entend ainsi « favoriser la diversité sociale de Paris » en permettant aux ménages aux revenus modestes et moyens de rester dans la capitale, et soutenir les parisiens « potentiellement les plus fragiles en prévenant l'endettement locatif et les expulsions ».