En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'équipe pédagogique du collège Martin-Luther-King de Calais (Pas-de-Calais) a décidé de reprendre le travail ce matin, vendredi 7 mai 2010, après avoir obtenu du rectorat des moyens supplémentaires. Enseignants et surveillants avaient décidé d'exercer leur « droit de retrait » le lundi 26 avril, estimant ne plus être en sécurité dans cet établissement « ambition réussite », après le jet de bouteilles d'acide dans la cour du collège. Le rectorat de Lille, contacté par AEF, confirme la reprise des cours.
L'équipe pédagogique du collège Martin-Luther-King de Calais (Pas-de-Calais), réunie en assemblée générale vendredi 30 avril 2010, a décidé à l'unanimité de continuer à exercer son « droit de retrait », comme chaque matin depuis lundi 26 avril. Les enseignants et les surveillants estiment ne plus être en sécurité dans cet établissement classé Ambition Réussite, après le jet de bouteilles d'acide dans la cour du collège (AEF n°270221). « Nous proposons de mettre en place un protocole expérimental pour régler les problèmes au sein de l'établissement, qui passerait par l'affectation de dix personnes supplémentaires sur des missions précises et adaptées au type d'élèves que nous prenons en charge », indique à AEF Michel Louvet, professeur d'anglais au collège Martin-Luther-King et porte-parole des enseignants.
La majorité des membres de l'équipe éducative du collège Martin-Luther-King de Calais (Pas-de-Calais) se réclame du « droit de retrait » mardi 27 avril 2010, pour le deuxième jour consécutif, estimant ne pas être en sécurité dans cet établissement classé « ambition réussite ». Vendredi 23 avril, une surveillante a manqué d'être blessée dans la cour de récréation en ramassant une bouteille remplie d'acide lancée depuis l'extérieur par un élève et un ancien élève du collège. « Un élève lui a crié de jeter cette bouteille qui a explosé en l'air », relate un enseignant, qui remarque que la surveillante « aurait pu perdre une main ou un œil ». Mais la notion de « droit de retrait » n'est pas reconnue par les autorités académiques. Contacté par AEF, le rectorat indique ainsi qu'il considère les enseignants grévistes à compter de ce matin.
Une vingtaine d'enseignants du collège Las Cazes de Montpellier (Hérault), classé « ambition réussite », et l'ensemble des personnels du collège Montesquieu de Cugnaux, situé dans l'agglomération toulousaine (Haute-Garonne), exercent leur droit de retrait jeudi 11 mars 2010. Estimant abusif l'exercice du droit de retrait, les inspections académiques de l'Hérault et de Haute-Garonne déclarent que les enseignants sont « dans un mouvement de grève sauvage ». Aucune décision n'est prise concernant d'éventuelles sanctions financières.
« Voilà comment le ministre Luc Chatel répond à notre détresse : par des retraits de salaire dès le mois de février ! », indique à AEF Sabine Contrepois, professeur d'histoire-géographie au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), lundi 22 février 2010. L'enseignante a fait valoir son « droit de retrait » du 3 au 17 février en réaction à l'agression d'un élève par six jeunes cagoulés, dans l'enceinte de l'établissement (AEF n°276550). Les enseignants « en retrait », considérés comme des grévistes par le rectorat, avaient reçu dans leur casier le 17 février une lettre les informant de prochaines retenues sur salaire (AEF n°275331).
« Nous avions prévenu la proviseure le mercredi 3 février que nous ne reconnaissions pas le droit de retrait des enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine. Cela a été confirmé par un écrit remis aux professeurs hier », déclare à AEF William Marois, recteur de Créteil, jeudi 18 février 2010. « Nous avions examiné la situation et décidé qu'il n'y avait pas lieu d'appliquer le droit de retrait. Conformément au droit, des prélèvements sur salaire seront effectués pour service non fait, sauf pour les deux premiers jours, c'est-à-dire les 3 et 4 février », poursuit William Marois. « Je crois que nous avons été respectueux du droit des personnes car nous les avions prévenues dès le départ. »