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Le président de la République reçoit, en présence du Premier ministre et des ministres concernés, les dirigeants des organisations syndicales et patronales les plus représentatives au plan national, lundi 10 mai 2010. Cette réunion sera l'occasion d'un examen des questions économiques, industrielles et d'emploi « afin de dresser un bilan partagé des mesures prises face à la crise et des suites qu'il convient de leur réserver », mesures notamment pilotées dans le cadre du Fiso (Fonds d'investissement social) installé le 10 avril 2009 (AEF n°300542). Lors de la conférence d'agenda social du 15 février 2010, Nicolas Sarkozy avait, en effet, annoncé son souhait de faire le point sur les « mesures qu'on peut interrompre » et « celles qu'il faut au contraire maintenir, voire renforcer » (AEF n°275638). Ces mesures portent sur le maintien dans l'emploi, la reconversion, le retour à l'emploi, la création d'emplois ainsi que la formation et l'emploi des jeunes.
« Plus de 13 milliards d'euros ont été consacrés en 2009 » aux politiques de l'emploi ; « Ils seront maintenus à ce niveau pour 2010 », selon le dossier mis en ligne par l'Élysée sur son site Internet dressant le bilan de l'action de Nicolas Sarkozy, après trois ans de présence à l'Élysée jeudi 6 mai 2010. D'une cinquantaine de pages, la brochure de l'Élysée consacre un volet à l'emploi et à la formation professionnelle et détaille « les réformes engagées, les résultats obtenus, ceux qu'il reste à obtenir et les nouveaux chantiers à venir ». « Malheureusement, la dégradation de l'emploi a été brutale avec près de 420 000 demandeurs d'emploi supplémentaires en 2009 », et un taux de chômage à 9,6 % fin 2009, rappelle le dossier en introduction, soulignant que « la crise a conduit à une progression du chômage de 22 % par rapport à mai 2007 ». « Tant que le chômage n'aura pas recommencé à baisser, le gouvernement considérera que notre pays n'est pas sorti de la crise. L'emploi demeurera la priorité absolue de la politique économique. »
Nicolas Sarkozy recevra les huit partenaires sociaux représentatifs au niveau national interprofessionnel le 10 mai 2010, à 16 heures. Comme annoncé, lors de la réunion d'agenda social du 15 février dernier (AEF n°275627), « cette réunion sera l'occasion d'un examen des questions économiques, industrielles et d'emploi, afin de dresser un bilan partagé des mesures prises face à la crise et des suites qu'il convient de leur réserver », précise l'Élysée dans un communiqué daté du mardi 27 avril 2010. Avec son Premier ministre, François Fillon et les ministres concernés, le président de la République va recevoir François Chérèque (CFDT), Bernard van Craeynest (CFE-CGC), Jacques Voisin (CFTC), Bernard Thibault (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Jean-François Roubaud (CGPME), Laurence Parisot (Medef) et Jean Lardin (UPA).
Nicolas Sarkozy a reçu cet après-midi, vendredi 23 avril 2010, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière. « Cet entretien a été l'occasion d'un tour d'horizon des principaux sujets sociaux, dans la perspective de la réunion que le Président de la République organisera prochainement sur l'emploi avec les partenaires sociaux », indique un communiqué de l'Élysée.
« Entre 705 000 et 887 000 prises en charges individuelles » ont été réalisées en 2009 dans le cadre du dispositif d'APLD (activité partielle de longue durée), indique Bertrand Martinot, délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle, devant le COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) réuni en séance plénière consacrée à un point de conjoncture, le 18 février 2010. Sur l'année 2009, 22 branches et 2 465 entreprises ont signé une convention APLD, qui a permis de « maintenir dans l'emploi les salariés les plus exposés » à la crise, ajoute Bertrand Martinot. 319 millions d'euros ont été consommés, dans le cadre du dispositif, toutes allocations confondues, contre 14 millions en 2008. Pour 2010, les objectifs sont de « contenir les délais d'instruction », de « pérenniser le recours aux conventions APLD de préférence aux conventions 'classiques' » et de « faciliter l'articulation de l'activité partielle et de la formation ».
« Il n'y aura pas de remise en cause du système de répartition et pas de baisse des pensions », assure Nicolas Sarkozy à propos de la réforme des retraites, lors d'une déclaration prononcée à l'issue de la réunion d'agenda social 2010, lundi 15 février 2010, au Palais de l'Elysée. « Le moment est venu pour décider, même si l'on a du temps pour le dialogue et des débats », précise le président de la République. Un projet de loi sera présenté « début septembre » et « la question de la pérennité [du système de retraites] sera réglée l'automne prochain ».
77,6 millions d'heures d' « activité partielle », sur les 223,8 millions d'euros d'heures autorisées, ont été consommées en 2009. C'est ce qu'indique le tableau de « suivi physico-financier » du Fiso (Fonds d'investissement social) que les services du secrétariat d'État en charge de l'Emploi ont remis sur table aux membres de la cellule de pilotage du fonds, jeudi 4 février 2010. Selon des estimations, ce dispositif a permis entre 705 000 et 887 000 prises en charge individuelles en 2009. Pour 2010, le budget consacré au financement de l'activité partielle est fixé à 60 millions d'euros contre 300 millions en 2009 (AEF n°286409).