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Jean-Paul Huchon indique avoir appris « avec consternation » lundi 10 mai 2010 « que le département des Hauts de Seine s'apprête à signer avec la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre une convention » autorisant la démolition de 819 logements étudiants dans la Cité universitaire Jean Zay d'Antony. « Il n'est pas possible que la [communauté d'agglomération] décide seule de l'avenir de cette résidence, qui regroupe plus de 2 000 places soit plus de 15 % du logement social étudiant des académies d'Île-de-France », juge le président (PS) de la Région Île-de-France. Pour lui, « cette décision est d'autant plus incompréhensible que la Région a décidé, lors du vote de son budget en décembre 2009, d'engager 20 millions d'euros pour permettre la réhabilitation totale de la résidence universitaire (AEF Habitat et Urbanisme n°279236) ».
« À trois mois d'une élection régionale, la région Île-de-France vote 20 millions d'euros en faveur de la cité universitaire d'Antony (AEF Habitat et Urbanisme n°279236), alors qu'elle n'avait débloqué que 2 millions d'euros jusqu'ici. Je trouve que c'est tardif et que cela ressemble à de l'affichage », estime Georges Siffredi, président de la CAHB (communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre) et député UMP des Hauts-de-Seine. La CAHB est propriétaire des bâtiments de cette cité U, la plus grande de France - gérée par le Crous - depuis janvier 2009. En octobre dernier, elle a décidé de démolir 800 chambres sur les 2 100 que compte la cité U, ce à quoi le conseil régional s'oppose (AEF Habitat et Urbanisme n°292050). « Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire qu'une cité universitaire doit respecter certaines normes, comme des chambres d'environ 20 mètres carrés. Celles de la cité d'Antony en font à peine 10, sont en très mauvais état, ne sont pas aux normes électriques, contiennent de l'amiante, etc, et la région ne veut pas leur démolition ! C'est une position inverse à leur propre schéma pour le reste des logements étudiants », note Georges Siffredi.
La région Île-de-France a voté 20 millions d'euros de crédits budgétaires en faveur de la réhabilitation de la cité universitaire d'Antony le 17 décembre 2009. « Avec ce nouvel engagement financier de la région, la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB) et le département des Hauts-de-Seine n'ont plus de prétextes justifiant la destruction de cette résidence universitaire », déclare Jean-Paul Huchon, président de région. « Dans un moment où les besoins de logement pour les étudiants se chiffrent par plusieurs dizaines de milliers, il serait profondément choquant de voir des chambres détruites en Île-de-France ».
L'Unef et la Fage interpellent la ministre en charge de l'Enseignement supérieur,Valérie Pécresse, afin qu'elle s'oppose à la destruction d'un bâtiment de 550 chambres de la cité universitaire d'Antony. Cet ensemble, dont la propriété a été transférée à la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre au mois de janvier 2009, est considéré comme la plus vaste cité universitaire d'Europe (2 100 chambres). Hier, 1er juillet 2009, Georges Siffredi, député (Hauts-de-Seine, UMP) et président de la communauté d'agglomération, a affirmé que le bâtiment C sera démoli à l'automne, en raison de sa vétusté . Des rassemblements de protestation se sont déroulés vendredi 26 juin et mercredi 1er juillet, à l'appel de l'Unef. Un autre est organisé à la mairie d'Antony ce jeudi, à 18 heures.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.