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Marcel Jamet et Hervé Bachellerie, respectivement directeur général et directeur général adjoint du groupe Agrica, se félicitent d'une hausse de 4,5 % du chiffre d'affaires pour l'année 2009. Les 428,1 millions d'euros se répartissent en trois volets. Les activités de prévoyance (194,4 millions d'euros), qui sont en hausse de +2,1 %, mais qui devraient progresser plus fortement en 2010 compte tenu de l'impact de l'accord national de juin 2008. Les activités de santé avec un chiffre d'affaires de 99,3 millions d'euros, soit une progression de 10,3 % par rapport à l'année précédente. Enfin, l'épargne retraite, qui poursuit sa progression avec 134,4 millions d'euros, soit une croissance de +1,3 % par rapport à 2008. Au total donc, des résultats globalement satisfaisants qui permettent de dégager des excédents techniques de 28 millions d'euros, la contribution des produits de placement s'élevant à 39 millions d'euros, soit un résultat net combiné de 67,3 millions d'euros.
Rapprochements, fusions, divorces… Une nouvelle fois le monde de la complémentaire est entré en ébullition. Le dernier rapport de l'Acam a rendu compte de cette situation (AEF n°275290). La crise évidemment oblige à des repositionnements stratégiques dans des organismes - mutuelles, institutions de prévoyance et sociétés d'assurance - contraints par Bruxelles au respect de règles toujours plus protectrices pour les assurés. Dans ce mouvement sans fin qui a commencé au début des années 90 avec les troisièmes directives assurance pour s'accélérer avec les accords Agirc-Arrco d'avril 1996 et l'apparition de la notion de « groupes paritaires de protection sociale », les institutions de prévoyance occupent une place à part en raison de leurs origines et des deux métiers qu'elles exercent simultanément, la retraite et la prévoyance, tantôt dans un cadre non lucratif, tantôt dans un cadre lucratif, mais toujours dans le respect des principes d'une gouvernance paritaire. Autant de caractéristiques qui, dans le contexte d'une concurrence exacerbée par le désengagement des régimes de sécurité sociale et d'une remise en cause des règles de représentativité des syndicats aujourd'hui, mais sans doute des organisations patronales demain, rend la situation particulièrement mouvante et lourde d'incertitudes.
Coup double pour Agrica avec ses membres fondateurs et clients Groupama d'une part, Crédit Agricole d'autre part. Le groupe de retraite et de prévoyance du secteur de l'agriculture annonce en effet la signature avec Groupama d'un accord de partenariat destiné à améliorer la protection sociale des salariés du monde agricole. De cette opération, il résulte que depuis le 1er janvier 2010, Agrica, Groupama et son institution de prévoyance partenaire, l'Anips (Association nationale interprofessionnelle de prévoyance des salariés), renforcent leurs liens par un partenariat destiné à améliorer les produits et services de protection sociale complémentaire proposés aux salariés du monde agricole. Cet accord porte sur les conventions collectives nationales en prévoyance et en santé ainsi que sur les services d'assistance. A la même heure, le Crédit Agricole confirme dans un communiqué la signature d'un accord de partenariat avec Agrica « visant à enrichir l'offre de produits et de services à destination du monde agricole ».
Connaître avec précision les conditions de vieillissement des retraités en milieu rural et agricole pour conduire des actions de prévention appropriées. Tel est l'objectif du programme de recherche AMI (approche multidisciplinaire intégrée) développé dans la région de Gironde par l'assurance maladie, le groupe de retraite et de prévoyance Agrica, et une équipe de chercheurs spécialisés dans les maladies liées au vieillissement dirigée par le professeur Dartigues, neurologue et spécialiste en santé publique à l'université Bordeaux 2, Centre de recherche Inserm U897. Ce travail engagé en 2008 (AEF n°297912)auprès de 1 000 retraités choisis au hasard, qui seront suivis sur une durée de cinq ans, met particulièrement l'accent sur la maladie d'Alzheimer et les troubles fonctionnels (dépendance). Son intérêt est de ne pas se limiter à une approche purement médicale mais de resituer la personne du retraité dans son environnement quotidien pour mieux comprendre le pourquoi de la prévalence des pathologies observées.