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Valérie Pécresse a assisté ce mardi 11 mai 2010 à la signature d'une convention de partenariat entre le lycée Jean-Renoir de Bondy (Seine-Saint-Denis), l'ESCP Europe et l'université Paris-XIII Nord, qui institutionnalise le dispositif « Double ascension » mis en place par les trois établissements depuis un an. Ce partenariat, « appelé à se généraliser dans tous les lycées » selon la ministre, permet à 11 élèves de BTS ou de DUT sélectionnés par leurs professeurs (dont 58 % de boursiers), pour l'année 2009-2010, de suivre un cursus aménagé de licence à l'IUT de Bobigny (Paris-13) de manière à préparer l'entrée à l'ESCP Europe par une voie spécifique. « C'est un programme pionnier pour permettre à des élèves des filières technologiques du tertiaire d'entrer dans une école de commerce, de la même manière qu'il existe les programmes 'ATS' (adaptation technicien supérieur) pour préparer les élèves de BTS scientifiques à entrer dans les écoles d'ingénieurs », a expliqué Valérie Pécresse.
« Décréter qu'à 17 ou 18 ans, tout est réglé, c'est le drame de ce pays », réagit le directeur de l'ESCP Europe, Pascal Morand, interrogé par AEF, à propos de la polémique sur les quotas de boursiers dans les grandes écoles (AEF n°278644). « Quotas ou pas quotas, un tel système fige tout, très jeune. Il faut absolument inventer des moyens de récupérer les autres talents plus tard ou d'une autre manière », dit-il, estimant que « les PRES peuvent aider à créer des passerelles ». Une position qui rejoint celle de Gilbert Béréziat, président de Paris Universitas, qui écrit sur son blog que la solution serait de « créer de véritables collèges universitaires au sein des universités et faire en sorte qu'une orientation sélective y soit mise en place sur trois années. Point n'est besoin de concours ». Le directeur de l'ESC Pau en revanche milite, dans un communiqué, pour la conservation des concours mais propose d'en revoir les contenus, en fonctions des compétences « attendues ensuite par les écoles et les entreprises ». Quant au BNEI, il estime, dans un communiqué, que, « les élèves-ingénieurs représentant 6 % des étudiants, se limiter à ces formations pour accroître la diversité de l'enseignement supérieur est dérisoire ».