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« Redéfinir l'organisation du temps scolaire dans le premier degré dans un sens conforme à l'intérêt des élèves » est l'une des recommandations faite par la Cour des comptes dans son rapport thématique sur « l'Éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves », rendu public mercredi 12 mai 2010 (AEF n°269052). Elle développe ses arguments dans la quatrième et dernière partie du rapport portant sur « l'élève dans l'organisation de l'enseignement scolaire ».
Le mauvais découpage des programmes budgétaires de la mission enseignement scolaire, les procédures d'allocation des moyens en oeuvre dans l'Éducation nationale et les marges de manoeuvre limitées des établissements, sont les trois facteurs principaux incriminés par la Cour des comptes pour expliquer l'absence de logique de gestion par la performance du système éducatif. Dans la deuxième partie de son rapport thématique sur « l'Éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves », rendu public mercredi 12 mai 2010 (AEF n°269052), l'institution de la rue Cambon se penche sur « la gestion budgétaire de l'enseignement scolaire » et pointe une « déconnexion par rapport à l'objectif de gestion par la performance » qui aurait dû être induit par la Lolf.
La Cour des comptes parle de « recul au cours de ces dernières années » pour ce qui est d'une « évaluation indépendante et régulière du système éducatif » pourtant appelée de ses voeux par Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission adressée au ministre de l'Éducation nationale le 4 juillet 2007. C'est ce qu'elle indique en conclusion de la première partie de son rapport thématique intitulé « l'Éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves », rendu public mercredi 12 mai 2010 (AEF n°269052).
« Transformer la gestion du système éducatif » en mettant au centre les « besoins des élèves » : telle est en résumé la recommandation que la Cour des comptes adresse aux pouvoirs publics mais aussi à l'ensemble de la communauté éducative, en conclusion de son rapport thématique intitulé « l'Éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves », rendu public mercredi 12 mai 2010. Ce rapport est le fruit de plus de deux ans de travail (juin 2007-novembre 2009), avec une enquête menée dans les établissements scolaires de six académies (Paris, Bordeaux, Aix-Marseille, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier) ainsi que dans trois pays étrangers (Royaume-Uni, Suisse, Espagne). La Cour souhaite notamment que soit revu le service des enseignants pour y intégrer la prise en charge de la difficulté scolaire, que soit accrue la responsabilité des équipes éducatives et des EPLE et que soit revue l'affectation des moyens au profit des établissements les plus en difficulté.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.