En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le CNRBE (Collectif national de résistance à base élèves) et d'autres organisations (1) publient le 12 mai 2010 une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale demandant de « lever toutes les sanctions prises à l'encontre des directeurs d'école qui refusent d'alimenter le fichier base élèves 1er degré ». Ils demandent aussi « d'abandonner » ce logiciel de gestion des élèves, et « de détruire les données collectées irrégulièrement dans la base nationale identifiant élèves ». Le CNRBE signale que 1 800 plaintes ont été déposées auprès des tribunaux de grande instance, et qu'un rapport du 24 février 2010 du Conseil des droits de l'homme des Nations unies demandait à la France de « répondre aux craintes exprimées » dans un courrier envoyé le 10 décembre dernier (AEF n°273514).
Le CNRBE (collectif national de résistance à base élèves) annonce un « second dépôt de plaintes », le 19 mai 2010, contre le dispositif du ministère de l'Éducation nationale « base élèves », destiné à la gestion administrative et pédagogique des élèves du primaire. Le collectif invite ainsi les parents d'élèves à une journée nationale de dépôts de plaintes contre X, « au tribunal de grande instance de leur circonscription ». Il fait valoir que, « malgré l'opposition et la mobilisation de nombreux directeurs, parents et citoyens contre 'base élèves', malgré les observations et recommandations du Comité international des droits de l'enfant des Nations Unies (AEF n°273514) et les nombreuses prises de position des élus, l'administration persiste à imposer 'base élèves', sans la moindre consultation, ni avec les parents, ni avec les enseignants ».
« Le Snuipp-FSU apporte son plein soutien aux personnels sanctionnés et exige la levée immédiate des sanctions qui viennent d'être prononcées », indique le syndicat dans un communiqué jeudi 1er avril 2010. Le Snuipp-FSU réagit à la décision prise mardi 30 mars 2010 par l'inspection académique de l'Isère de retirer la fonction des directeurs Claude Didier, école de Prunières, et Rémi Riallan, école de Séchilienne, qui refusent de « ficher » les enfants de leur établissement dans « base élèves » (AEF n°272418).
« Le conseil national de la CGT-Éduc'action (…) a pris connaissance de la décision inique de l'inspectrice d'académie de l'Isère de retirer, contre l'avis des élu-e-s du personnel, leur fonction de directeur à Claude Didier et Rémi Riallan. Il condamne cette décision et exprime son soutien total aux deux directeurs », indique le syndicat dans un communiqué mercredi 31 mars 2010. L'inspection académique de l'Isère a confirmé, la veille, lors de la commission paritaire le retrait de fonction des deux directeurs qui refusent d'inscrire les enfants de leurs écoles dans Base élèves (AEF n°272418). La CGT-Éduc'action « demande au ministre de l'Éducation nationale de retirer cette sanction et de rétablir » la fonction des deux directeurs d'école.
« L'inspectrice d'académie de l'Isère a confirmé lors de la commission paritaire de ce matin le retrait de fonction des directeurs Claude Didier, école de Prunières, et Rémi Riallan, école de Séchilienne, qui refusent de ficher les enfants de leurs écoles dans Base élèves », indique à AEF Gabrielle Beyler, secrétaire départementale du Snuipp-FSU, mardi 30 mars 2010. La commission du vendredi 24 mars avait été annulée et reportée mardi 30 mars, les délégués du personnel ayant boycotté unanimement la séance pour « dénoncer le mépris de l'inspection académique » (AEF n°272679). L'inspectrice d'académie de l'Isère, Monique Lesko, explique cette « mesure administrative » par « le refus des deux directeurs de mettre en oeuvre la totalité des directives ».