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Développer un outil d'auto-évaluation à destination des entreprises et des organismes de recherche afin de déterminer leur niveau de sécurité ; mettre en place des modules pour former les futurs managers à l'intelligence économique ; créer un « confidentiel entreprise » pour que les dirigeants de société puissent mieux protéger leurs informations sensibles. Ce sont quelques unes des priorités d'Olivier Buquen, délégué interministériel à l'intelligence économique nommé en septembre 2009, et de son équipe. Dans un entretien, l'un de ses adjoints, Gilles Gray, qui est en charge du pôle « sécurité économique, affaires intérieures et action territoriale », détaille les orientations décidées à l'Élysée en février dernier. Il souligne que « la France est le seul pays au monde à disposer d'une politique publique d'intelligence économique ».
« Le crime fait partie intégrante de la vie des entreprises », affirment Bertand Monnet et Philippe Very, enseignants à l'Edhec, et Olivier Hassid, délégué général du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises) dans un article publié dans la revue « Sécurité & stratégie » de mars 2010 (1). Intitulée « Panorama 2008-2009 des crimes commis contre les entreprises », cette étude s'appuie sur un sondage réalisé auprès de 82 grandes entreprises européennes, américaines et japonaises. L'article, préviennent ses auteurs, ne considère pas le terme de crime « dans son acceptation juridique. Cette notion a pour objet de regrouper l'ensemble des malveillances ».